Page:Dumas - Filles, lorettes et courtisanes.djvu/63

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prême, un appel toujours entendu. Un savatier, qui , après ce mot prononcé, toucherait un autre savatier autrement que pour l’aider à se relever, serait un homme aussi profondément déshonoré qu’un duelliste qui, après avoir désarmé son adversaire, lui passerait son épée au travers du corps.

Mais si, en tombant, le champion ne dit rien, si, malgré la position fâcheuse où il se trouve, il continue à se défendre, alors c’est autre chose, et il n’y a plus ni grâce ni merci. Celui qui est resté debout tourne autour de celui qui est couché, et essaie de le frapper à la tête ; et il frappe jusqu’à ce qu’il soit parvenu à lui laisser sur le visage une de ces empreintes visibles et honteuses , qu’en