Page:Dumas - Filles, lorettes et courtisanes.djvu/69

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fauts et les mêmes vices que les femmes auxquelles nous empruntons l’épithète sous laquelle nous les désignons. Ils trompent la femme qui les paient, dépensent avec des maîtresses l’argent qu’elles leur donnent, leur font des scènes de jalousie , et les battent le soir quand elles n’ont pas fait une recette convenable.

Aussi , chaque amant de cœur surveille-t-il sa maîtresse , non pas pour s’assurer qu’elle lui est fidèle, tout au contraire, mais pour ne pas lui laisser de possibilité de le tromper sur le résultat de ses disparitions : il la suit de l’autre côte du boulevart, ou l'épie embusqué au coin d’une borne.

Cela s’appelle filer sa ménesse.