Page:Dumas - Filles, lorettes et courtisanes.djvu/85

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Ce sont là les baronnes, les comtesses et les marquises qui rendent la vie si malheureuse aux pauvres grisettes.

Aussi pour les filles en numéro, filles d’amour ou pensionnaires, le dimanche est-il le jour heureux, le jour désiré pendant six jours, le jour attendu toute la semaine, le jour dont le reflet se répand sur tous les autres jours.

Maintenant, à part l’exercice de leur métier, à quoi se passent les autres jours.

D’abord la fille est surtout paresseuse, elle se lève le plus tard qu’elle peut. Deux fois par semaine, la marcheuse la conduit au bain, et raccompagne, de crainte qu’elle n’aille ailleurs. Puis elle rentre déjeuner dans sa chambre, passe