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LA BOUQUETIÈRE.

« Le surlendemain, j’y retournai. Les valets me dirent que M. le baron avait répondu qu’il ne me connaissait pas et défendait de me recevoir davantage.

« Alors je pris mon enfant dans mes bras et vins m’asseoir sur la borne en face de la porte.

« J’étais décidée à rester jusqu’à ce qu’il sortît.

« J’y restai toute la journée, puis la nuit vint.

« A deux heures du matin une patrouille passa et me demanda qui j’étais et ce que je faisais là.

« Je répondis que j’attendais.

« Le chef de la patrouille m’ordonna alors de le suivre.

« Je le suivis sans savoir où il me conduisait.

« C’est alors que vous êtes venu et que vous m’avez réclamée.

« Et maintenant, monsieur, vous savez tout, vous veniez de sa part, je n’ai d’autre appui à Paris que vous. Vous paraissez bon ; que faut-il que je fasse ? dites, conseillez-moi.

« — Je n’ai rien à vous dire ce soir, ré-