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neaux guelfes et enfermant une terrasse plantée de magnifiques oliviers, — de sorte que, comme la reine Sémiramis, Orsini avait aussi son jardin suspendu, — le sommet du monument, disons-nous, véritable montagne de marbre, dominait tous les environs. De là, on voyait non-seulement au-dessous de soi et autour de soi les constructions dépendantes de cette espèce de tour seigneuriale consacrée à la mort, cette grande suzeraine du genre humain, mais encore, — au premier plan, en se tournant du côté de Rome, l’église de Santa-Maria-Nova avec son clocher rouge et ses fortifications de briques ; — au second plan, le tombeau de Cecilia Metella, sur l’authenticité duquel il n’y avait pas à se tromper, la plaque de marbre qui