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Mais lui, à travers les projectiles mortels qui obscurcissaient l’air, poursuivit sa route sans hâter ni ralentir son pas, ne s’inquiétant guère plus de ces flèches et de ces traits d’arbalète que si c’eût été une grêle ordinaire ; seulement, lorsqu’il fut hors de leur portée, il se contenta de secouer son manteau et sa tunique : les traits et les flèches qui s’y étaient attachés tombèrent, et, débarrassé de ce poids inutile, il disparut derrière l’arc de Trajan, sous cette voûte qu’on appelle aujourd’hui la porte Saint-Sébastien.