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pêchait pas de conserver l’anguille de sable dans leurs armes, comme l’Angleterre conservait dans les siennes les fleurs de lys de France, même après avoir perdu Calais.

Or, il était arrivé que, par hasard, le matin même, Napoleone Orsini était venu à sa forteresse de Casa-Rotondo, dont la tour Fiscale était un des ouvrages avancés, car il voulait savoir par lui-même si, comme on le lui avait rapporté, son ennemi personnel, le connétable de Naples, Prospero Colonna, était arrivé à la ville de Bovillæ, située au penchant de la colline d’Albano, à trois quarts de lieue à peine de la tour Fiscale.

Cette ville de Bovillæ était aux possessions des Colonna, qui, par un puis-