Page:Dumas - La Dernière Année de Marie Dorval, 1855.djvu/97

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

mandons pas qu’on inhume, comme en Angleterre, les artistes dans la sépulture des rois, nous demandons seulement qu’on ne les jette pas dans la fosse commune.

Allons, nos frères les artistes, venez à nous, ce que je fais aujourd’hui pour Dorval, d’autres après moi le feront pour vous !

Donnez !

Je sais bien que vous n’êtes pas riches : l’action n’en sera que plus méritoire. Elle donnait si facilement, elle !

Maintenant, outre les 20 francs que d’Artagnan a donnés, voilà ce qu’il offre :

À partir d’aujourd’hui seront déposés, chez MM. Jaccottet et Bourdilliat, à la Librairie Nouvelle, au coin du boulevard et de la rue de Grammont, les onze articles que vous venez de lire.

Il y a des amateurs d’autographes si fous, et des cœurs si bons, qu’ils sont capables de donner 10 francs de chaque chapitre séparé, ou même 110 francs du tout.

Qu’ils les donnent, la souscription en ira plus vite.