Page:Dumas - La salle d'armes 2 Pascal Bruno, Dumont, 1838.djvu/325

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— Parole. Vous pouvez donc éloigner toute cette canaille, à laquelle je ne veux pas avoir affaire ?

Paolo Tommasi alla à la fenêtre.

— Vous pouvez vous retirer tous, cria-t-il ; je réponds du prisonnier : allez annoncer sa prise à Messine.

Les miliciens poussèrent de grands cris de joie.

— Maintenant, dit Bruno au brigadier, si vous voulez vous mettre à table, nous achèverons le souper qui a été interrompu par ces imbéciles.

— Volontiers, répondit Paolo ; car je viens de faire huit lieues en trois heures, et je meurs de faim et de soif.

— Eh bien, dit Bruno, puisque vous êtes en si bonnes dispositions et que nous n’avons plus qu’une nuit à passer ensemble, il faut la passer joyeuse. — Ali, va chercher ces dames. — En attendant, brigadier, continua