Page:Dumas - Le Fils du forçat.djvu/25

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Nous devons ajouter, pour achever notre portrait, que, toute de briques et de moellons qu’elle était, la maison avait eu une influence désastreuse sur le cœur et le caractère de M. Coumbes.

Elle lui avait communiqué le plus sot de tous les vices, l’orgueil.

À force de contempler l’objet de ses amours, de se grandir de sa possession, il en était arrivé à mépriser souverainement ceux de ses semblables qui étaient privés d’un bonheur qui lui semblait inappréciable, et à jeter un coup d’œil dédaigneux sur l’œuvre de Dieu. Ajoutons que, si paisible et indifférente qu’eût été la vie de M. Coumbes, elle eût dû lui laisser d’autres affections que ces affections factices, d’autres regrets que ceux que lui donnaient les ravages du mistral.

Il y avait eu un drame dans son passé.



Millette.

Laissons dire les poètes :

« Le roseau est brisé comme le chêne ; vient le