— Il l’est, riche, puisqu’il demande une place de surnuméraire.
— Un coureur de demoiselles !
— Après quoi diable voulez-vous qu’il coure ? Après les garçons ?…
— Un braconnier !
— Je vous ai entendu dire vingt fois que c’étaient les bons braconniers qui faisaient les bons gardes.
— Voyons, envoie-le-moi la première fois qu’il viendra à Paris.
— Je vous l’amènerai.
— Non pas !… Tu as une façon de m’entortiller…
— Ah ! oui, parlez un peu de cela à Henri III et à Christine ; vous verrez ce qu’ils vous répondront !
— Et que fais-tu dans ce moment-ci ?
— Rien.
— Paresseux !
— Mais bientôt je ferai quelque chose, c’est probable.
— Que feras-tu ?
— Je me battrai.
— Tu te battras ! Et contre qui ?
— Contre ce qui est, donc !
— Veux-tu me f… le camp d’ici, et plus vite que cela !… Mais a-t-on jamais-vu !… me venir dire de pareilles choses, à moi !
— Au revoir, cousin !
— Moi, ton cousin ? Ce n’est pas vrai ; j’aimerais mieux être le cousin du diable !… — Féresse ! Féresse !
Féresse parut.
— Vous voyez bien monsieur ? lui dit M. Deviolaine en me montrant du doigt.
— Oui, répondit Féresse tout étonné.
— Eh bien, quand il se présentera à mon bureau, vous lui direz que je n’y suis pas.
— Je me moque pas mal de Féresse ! J’entrerai sans lui demander, donc !
— Tu entreras sans lui demander ?