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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

moi, sur l’ordre de mon père, fuyant tous ces massacres, je venais chercher un refuge au monastère de Sahastru, où ma mère, dans sa jeunesse et dans des circonstances pareilles, avait trouvé un asile sûr.

— Vous êtes l’ennemie des Russes ; alors tant mieux, dit le jeune homme, ce titre vous sera un auxiliaire puissant au château, et nous avons besoin de toutes nos forces pour soutenir la lutte qui se prépare. D’abord, puisque je sais qui vous êtes, sachez, vous, Madame, qui nous sommes : le nom de Brankovan ne vous est point étranger, n’est-ce pas, Madame ?