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PRÉFACE


Les idées que j’ai émises sur la collaboration dans le volume précédent ont donné lieu, de la part d’un rédacteur du Gaulois, M. Galdemar, à des enquêtes auprès de quelques-uns de nos plus illustres confrères. Tous ont très bien dit ce qu’il y avait à dire. Pour les gens du métier, il ne peut pas y avoir deux façons de voir en cette matière. Je ne citerai ni la lettre de d’Ennery ni celle de Zola qui contiennent sur moi des appréciations flatteuses, mais je citerai celle de Sardou, qui résume admirablement la question. Il dit : « Hors le cas de légitime défense contre l’ingratitude du collaborateur, et c’est le cas de Dumas, la collaboration est chose sacrée et il y a là une sorte de secret professionnel sur lequel le mieux est de se taire. »

Sardou a raison, et le cas de légitime défense n’existant plus pour les trois pièces qui vont suivre,