Page:Dumas fils - Thérèse, 1875.djvu/14

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lui dédiant ce recueil. Il m’a dénoncé à mon éditeur, qui prétend que le public s’intéresse à ces résurrections-là. Doit-on faire revivre ce qui n’aurait peut-être pas dû naître ? Ces premiers essais, dont j’avais oublié jusqu’à l’existence, ont eu pour moi, quand je les ai relus, un charme qu’ils n’auront pas pour le lecteur nouveau ; ils m’ont fait revivre quelques heures de mon insoucieuse jeunesse, en évoquant les circonstances au milieu desquelles je les écrivais, si heureux et si fier alors d’être imprimé. En tous cas, ils sont un point de départ et complètent l’ensemble d’une œuvre.

Je dois cependant un dernier aveu au public. J’ai supprimé une historiette sentimentale (la Croix de pierres) qui avait paru dans le Journal des demoiselles, et un conte à la façon de Boccace (les Maris), qui avait paru dans une revue dont j’ai ou-