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LES GARIBALDIENS

Derrière le général et cette première poignée d’hommes, le reste des légionnaires était entré dans Palerme. On attaque aussitôt la rue de Tolède et la rue de Maqueda, et l’on repousse vers le palais royal et vers la porte de Maqueda les Napolitains, qui croient avoir affaire à une force triple de la force réelle.

Aussitôt, des barricades sont dressées dans les rues avec des voitures.

Le général s’établit à la piazza Bologna.

En ce moment, de la mer et du château, le bombardement commence.

La 8e compagnie et les carabiniers génois attaquent la place du Palais-Royal par la rue de Tolède, et les ruelles qui aboutissent à la place par les maisons qui donnent dessus.

Des forces supérieures les contraignent à se retirer.

Le général transporte son quartier général au palais prétorial.

Une colonne napolitaine s’avance par la rue de Tolède et pénètre jusqu’à cinquante pas, à peu près, de la piazza Bologna ; quelques picciotti, avec une vingtaine de légionnaires, s’embusquent derrière une barricade, et arrêtent les Napolitains, tandis que vingt autres hommes les tournent par leur droite et les attaquent en flanc et en queue.