par une bouche officielle, on ne sait pas où il est.
— Capitaine, Suétone dit, en parlant de César : « Il n’annonçait ni les jours de marche, ni les jours de combat ; il voulait que l’on fût prêt à tous les moments. Il avertissait qu’on ne le perdît point de vue, et, tout à coup, il disparaissait, soit de jour, soit de nuit, faisant cent milles en vingt-quatre heures, et signalant sa présence, dans le lieu où on l’attendait le moins, par quelque coup de tonnerre. » Mon cher capitaine, Garibaldi a beaucoup de César. — Et, maintenant, occupons-nous du Mercey.
Le Mercey était le bâtiment qui devait m’apporter les armes par trajet direct. On le voyait fumer de l’autre côté du Phare : il serait donc en rade avant une demi-heure.
Je quittai le Pausilippe et je passai à bord de ma goëlette.
À peine me sut-on arrivé, que toutes mes connaissances de Messine accoururent pour me communiquer à leur tour « la grande nouvelle ; » mais plus on me l’annonçait et plus on me l’affirmait, moins je consentais à y croire.
Un des visiteurs, pour vaincre mon obstination, finit par me dire qu’il tenait la chose de Garibaldi lui-même.