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LES GARIBALDIENS

On le repêcha trempé jusqu’aux os.

Ce fut pour lui un prétexte de ne pas suivre Pilotti. Il revint à bord de la goëlette, prétexta le besoin de changer de vêtements, et me demanda de le mettre à terre, le plus près possible de son hôtel.

Sur l’observation que je lui fis du danger qu’il courait d’être arrêté, il me répondit qu’il prendrait ses précautions pour qu’il ne lui arrivât point malheur.

Je n’avais aucune raison de le garder ruisselant sur le pont ; il ne m’inspirait pas une grande sympathie ; peu m’importait qu’il se fit pendre ou non. Je le laissai descendre dans une barque et s’éloigner.




Pendant ce temps, Liborio Romano m’avait envoyé son secrétaire Cozzolongo, et, par son secrétaire, je lui avais transmis l’avis du comte de Syracuse de prendre garde à lui.

J’avais ajouté quelques détails sur la marche de Garibaldi ; ces détails, j’avais dit les tenir de l’officier parlementaire.

Une heure après que Gozzolongo m’avait quitté, Romano faisait dire à Muratori de lui amener le capitaine garibaldien.

Il m’invitait à l’accompagner en me faisant dire