PRÉFACE
Que le lecteur consente, en ouvrant ce livre, à admettre un instant l’Au-Delà.
Je ne réclame point une religion provisoire et l’Au-Delà de transcendance absolu serait au delà du mien. Je ne veux que proposer l’hypothèse, admise à la façon du « supposons le problème résolu » mathématique, d’un monde étranger au nôtre, appartenant aux espaces supérieurs, inconcevable seulement à qui croit notre logique la seule logique possible et que hanteraient quelques-unes des passions dont se taraude la moelle des humains.
L’esprit des hommes, situé, ou créé, ou rejeté, ou tendant, en porte à faux sur plusieurs domaines de connaissable, paraît, surtout en matière romanesque, pouvoir suivre facilement mon désir. Peut-être en sera-t-il plus près de la Vérité absolue, mais je ne dogmatise point. Il me suffit qu’on consente à admettre une source vraisemblable à