Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome IX, 1853.djvu/185

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teur versa dans une vaste calebasse la graisse bouillante qui se trouvait au fond de la chaudière, puis il exprima dans cette sauce naturelle le jus de plusieurs limons et y jeta une poignée de piments hachés : cela se nommait une pimentade.

Les Boucaniers, armés de leurs couteaux et d’une brochette de bois — invention qui remplaçait la fourchette — s’assirent en rond autour de l’énorme quartier de viande, qu’ils se mirent à attaquer avec vigueur. Leur appétit à moitié