Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome X, 1853.djvu/15

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prétendre que tout reposait en ce moment.

Un lourd silence, si l’on peut s’exprimer ainsi, pesait sur la forêt ; pas un souffle d’air n’agitait l’atmosphère : les fleurs, blessées par les ardentes caresses du soleil, s’étaient repliées sur elles-mêmes : cette léthargie de la nature présentait un cachet de solennelle grandeur.

— Quelle accablante chaleur, dit Fleur-des-Bois, je ne me rappelle pas avoir jamais vu un plus impitoyable soleil… ces rayons ressemblent à du plomb