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LES PARQUES


I

LES DÉESSES


C’est la nuit, une nuit sans lune, sans étoiles.
Un souffle d’ouragan passe, arrache les voiles,
Et l’œil voit, reliant le zénith au nadir,
Une apparition sinistre resplendir.



C’est le groupe Fatal, les filles éternelles
De la Nécessité, les Parques aux prunelles
Glauques, mornes, sans fond, comme ces lacs glacés
Sous un sourcil de pierre au front des monts placés