Page:Durban - Essais sur les principes des finances.djvu/183

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général plutôt par l’objet de la dette, que par la quotité de l’intérêt qu’elle en paye, toutes les vues du gouvernement doivent tendre de préférence à se libérer du côté des capitaux.

2o. Que suivant l’ordre naturel des choses, la quotité de l’intérêt ayant pris des accroissemens progressifs à mesure que les emprunts se sont succédés ; en commençant par rembourser les derniers, on s’assure des avantages équivalens à ceux du moyen proposé : & qu’alors le crédit se fortifie non-seulement en proportion du montant des capitaux & des intérêts amortis ; mais qu’il reçoit encore une nouvelle force de la sagesse même du plan de liquidation, de la stabilité qu’on lui assure, & de la fidélité avec laquelle on l’exécute.

C’est une erreur de croire que l’État ménage son crédit, en empruntant dans certains cas celui de quelques