Page:Durban - Essais sur les principes des finances.djvu/194

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porter aux différentes parties les secours bienfaisans qui les vivifient & les conservent.

Qu’ainsi l’augmentation de la masse du numéraire, par l’accroissement de la richesse commune, doit seule produire la réduction de l’intérêt ; & que ce n’est qu’au moment où les quotités stipulées dans les conventions de toute espéce seroient devenues généralement inférieures à la quotité légale, que la puissance législative peut intervenir pour rabaisser cette quotité au terme moyen qu’elle doit occuper sans cesse.

Qu’ainsi tout acte de la puissance législative, qui feroit violence à l’intérêt pour le réduire à un taux moindre, quand dans toutes les conventions particulieres, la nécessité des circonstances forceroit de l’élever à des degrés plus hauts, porteroit au corps de l’État un préjudice irréparable ; & que le foi-