Page:Durban - Essais sur les principes des finances.djvu/72

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mations n’eût pas obtenu l’universalité des suffrages. Mais sans nous écarter de notre objet, voyons s’il est vrai que la perception de l’impôt personnel soit réellement la moins dispendieuse.

Je commence par distinguer dans cette perception trois espéces de frais. La remise assignée aux préposés sur le montant de leurs recettes : l’intérêt que l’état leur paye pour raison de leurs avances ; & les frais de recouvrement, qui étant en pure perte pour l’état & pour le contribuable, doivent être évidemment cumulés à ceux de perception.

Ces trois espéces composent nécessairement une masse de frais considérable, quand on la compare au produit net de l’impôt, même dans les tems de tranquillité. Si nous passons ensuite aux tems orageux, où de nouveaux besoins forcent à l’augmenter ; j’observerai, 1o. que la remise des