Page:Duret - Voyage en Asie.djvu/112

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qui donne accès dans la vallée sont placés trois grands portiques sous lesquels on passait successivement ; puis des deux côtés, faisant la haie, des statues colossales en pierre, représentant des hommes et des animaux.

Plus près de Pékin, nous rencontrons les ruines du palais d’été, brûlé par les Anglo-Français lors de la dernière guerre, et à côté le parc et la pagode de Ouan-shau-shan, détruite en même temps que le palais. Du sommet de la colline, sur laquelle était bâtie la pagode, la vue s’étend sur la plaine jusqu’à Pékin, qui apparaît dans le lointain. La campagne que l’on découvre ainsi est une plaine unie, assez triste d’aspect ; elle n’est guère plantée que de cyprès, car la seule manière que les habitants de Pékin aient trouvée de jouir des alentours de leur ville, c’est d’y faire partout des cimetières.