Page:Duret - Voyage en Asie.djvu/132

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pereurs mongols avec de grandes sculptures en bas-relief et une inscription en six langues.

A Nan-Kau, nous avons franchi les montagnes, et, pour rentrer à Pékin, nous n’avons plus qu’une journée de cheval à travers la plaine. Singulier résultat du contraste ! cette plaine unie des environs de Pékin, qui nous avait paru si triste et si nue, maintenant que nous sortons de la Mongolie, nous fait l’effet d’un paysage charmant. Les pruniers sont en fleur, les saules plantés dans les villages sont couverts d’une tendre pousse, les cyprès des cimetières ont perdu leur air sombre. Tout pour nous est devenu souriant dans une campagne qui porte les marques de la vie et qui se ressent de la venue du printemps.