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- Chez ma tante, dans un bal ;
- Toute la nuit nous dansâmes…
- Nous ne pensions pas à mal !
- En nous livrant sans contrainte
- À ce joyeux tourbillon,
- Nous sentions dans notre étreinte
- Nos cœurs battre à l’unisson…
- Ah ! papa, lorsque l’on danse,
- Tous deux la main dans la main,
- C’est étonnant, quand j’y pense,
- Comme l’on fait du chemin !
TOUS LES TROIS.
- Ah ! papa, lorsque l’on danse.
- Etc.
SUZANNE.
II
- Quand vous faisiez votre sieste
- Le soir, après le dîner ;
- Dans le jardin, d’un pied leste,
- Moi j’allais… nous promener !
- Là, dans une douce ivresse,
- Nous échangions tous les deux
- Des serments pleins de tendresse…
- Et des boucles de cheveux !
- Ah ! papa ! lorsqu’on s’avance
- A pas lents dans un jardin,
- C’est étonnant, quand j’y pense,
- Comme l’on fait du chemin !
TOUS LES TROIS.
- Ah ! papa, lorsqu’on s’avance,
- Etc.
COTIGNAC.
Corbleu ! ventrebleu ! maugrebleu !… Et je ne me suis aperçu de rien !…
SUZANNE, naïvement.
Ce n’est pas ma faute…