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Sur la glande mamellaire d’un fœtus de Baleine franche.

J’ai rappelé plus haut que j’avais clos l’année 1833 par trois lectures consécutives, les lundis 16, 23 et 30 décembre ; et là je signalai certaines imperfections de structure chez les cétacés, au moyen desquelles leurs petits étaient lancés dans d’autres arrangemens et appelés à user d’habiletés, pour s’accommoder de quelques curieuses modifications affectant le système commun des organes de lactation, mais toutefois les affectant de manière à ce que les petits cétacés pussent tout aussi bien que d’autres de leurs congénères, et, dans ce cas, par des voies et procédés différens, obtenir de leurs mères leur alimentation quotidienne de premier âge. Les lectures du 16 et du 23 ont paru dans la Gazette médicale, premier et second numéros de 1834, et celle du 30 sera donnée ci-après.

J’avais fait les dispositions les plus diligentes pour que le mémoire du 23 fût accompagné d’une planche, à laquelle il devait servir de commentaire. Cette planche ne fut point prête à temps, et elle me resta. Ce sont cette planche et une explication nouvelle, qui sont le sujet du présent écrit.

J’avais, pour une pareille œuvre à produire, j’avais, dis-je, dans l’esprit de certaines vues d’induction : et, pour en être secondé merveilleusement, j’allai procéder sur un très petit théâtre d’exploitation, me procurant cet avantage que tout