Page:Eggis - Voyages aux pays du cœur, 1853.djvu/144

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Tout croule, tout s’abîme,
Et la base et la cime,
La montagne sublime
Et le vallon perdu,
Comme un chien qui patauge,
Comme un porc dans la bauge,
Le chaos dans cette auge
Seul, se lève, éperdu.





Penché sur un nuage où dort la nuit profonde,
J’assiste au dénoûment de la farce du monde.





Le vent de la tempête a fauché les cités,
Et le vieil univers comme un vaisseau qui sombre,
S’affaisse lentement, sous les flots, excités
Par un vent inconnu qui vient de la mer sombre.