Page:Eggis - Voyages aux pays du cœur, 1853.djvu/179

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Que ta bonté propice
Chasse du précipice
Le vertige mortel où mon front se débat,
Et qu’un heureux auspice
Soutienne mon combat.

De son amour suivie
Mon âme inassouvie
Marchera sans gémir vers le but assigné,
Au travers de la vie,
Comme un serf résigné.

Et quand l’heure venue
Descendra de la nue
Je mettrai lentement dans les plis du linceul
Ma douleur inconnue
Et mon front pâle et seul.