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II
Quelques fleurs désolées
Surgissaient isolées
Au pied des buissons gris où le givre tremblait ;
Cette nature, morne et navrante, semblait
Une face jaunie
Que tordait l’agonie.
III
Que j’étais bien au fond
De mon tombeau profond !
Des vapeurs de la nuit quand l’horizon s’embrume
Je voudrais que ce rêve, épanché de la brume,
Pour mon cœur agité
Fût la réalité !