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À CLAUDIA BACHI.




Cette fleur de l’amour que les âmes nerveuses
Arrosent lentement avec des pleurs divins,
Jette ses doux parfums dans vos strophes rêveuses
Écloses au soleil dans les bruits des ravins.

Le sourire et les pleurs que les brises coureuses,
En passant dans la vigne où blondissent les vins,
Enlèvent dans leur course aux lèvres amoureuses,
Palpitent dans vos vers, veufs de sentiments vains.