Page:Eggis - Voyages aux pays du cœur, 1853.djvu/71

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Et notre front reste joyeux :
Aucun de nous encor n’a dépassé six lustres,
Et nous avons la flamme aux yeux.
VIII
Nous sommes les seuls rois qu’aiment les républiques ;
Nous ne trônons jamais sur les places publiques :
Parfois nous y dormons l’été.
Nous n’adressons jamais ni placets ni suppliques,
Car nous avons la liberté !

De notre vie, amis, voilà le beau poëme ;
Vive la poésie et vive la Bohême !