Page:Eggis - Voyages aux pays du cœur, 1853.djvu/82

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L’éblouissement du conteur
Emporté par les djinns, tandis que
Deux péris à l’œil enchanteur
De la lune voilaient le disque ;

Les susurres des arbrisseaux
Que fleurit l’approche de Pâques,
Le clapotement des ruisseaux
Que jadis aimait tant Jean-Jacques ;

Le miroitement du glacier,
Près des pins que l’orage scalpe,
Et des grands lacs, lames d’acier,
Que tord le vent qui vient de l’alpe ;

Du monde embrasé des couleurs
Les splendeurs tout ensoleillées ;
Dans tout l’éclat des vieux mouleurs
Les formes grecques réveillées ;