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LA CONVERSION DE JEANNE

moins approvisionnée, exprimaient simplement leur résolution, comme l’avait fait M. Jérôme, de « soutenir » le prédicateur et sa cause, qu’ils regardaient comme la cause de Dieu.

Le dimanche soir, donc, à six heures un quart, M. Tryan, partant de chez M. Landor, avec plusieurs de ses amis qui s’y étaient rassemblés, fut bientôt rejoint par deux autres groupes sortant de chez M. Pratt et de chez M. Dunn, de sorte que, en y rejoignant les personnes qui se rendaient seules à l’église et se plaçaient naturellement à la suite de cette réunion principale, les amis de M. Tryan, au moment où ils atteignirent l’église, formaient un cortège imposant. C’était dans la rue du Verger et près des portes de l’édifice religieux que la foule était rassemblée, et aux fenêtres de M. Dempster s’était établie une société plus choisie d’antitryanites, pour jouir du spectacle de M. Tryan se rendant à l’église au milieu des huées de la foule.

Pour fournir à l’esprit public des sobriquets de circonstance, de nombreuses affiches du programme de spectacle, composées par M. Dempster, étaient collées sur les murs, en caractères gigantesques. Comme il se peut que le plus actif collectionneur de littérature murale ne soit pas assez heureux pour posséder cette production, qui devrait être conservée parmi les documents de notre histoire religieuse provinciale, en voici une copie exacte :

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