Page:Elskamp - Enluminures, 1898.djvu/95

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Or tristesse en tous les langages,
à mains vides cherchant labeur,
et dans mon livre à voix d’images,
fin aussi de fête en couleurs,

voici le noir, voici le blanc,
faisant musiques appauvries
et dans la mort plus qu’en la vie
s’aller mes bêtes et mes gens,

car dans la pluie ou dans le vent,
et pour les fous comme les sages,
pour chaque chose il est un temps
en hommes comme en paysages ;

et vie en tout suivant son cours
ici par les rues de mes villes,
voici passé mon temps d’amour
dans la joie des garçons et filles.