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VIERGES EN FLEUR

mordre pour que l’étreinte fût plus complète.

Et leur joie ne s’attristait d’aucune ombre…

Ils ne redoutaient pas le réveil, la tristesse des lendemains d’amour, lorsque l’amour est mort.

Ils savaient que leurs chairs s’épuiseraient peut-être, après tant de baisers, ne palpiteraient plus…

Mais leurs âmes jouiraient d’immortelles voluptés…


FIN