Page:EncMeth-Encyclopediana, A-F.djvu/475

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
FUR FUZ 409


Boileau alla exprés !e jour que la chofe devoit être décidée : mais voyant "que te gros de.l’âca-~ démie prenoit parti pour la négative, lui feul ofa parler ainii cette compagnie t<Mei~eurs j )t y a trois chofes à confiderer ici, D !M, le~c M_& )~M<~m~. A t’égard de Dieu, il vousfaura M fans doute très-bon gré de lui facriner votre re(Te’htiment & de )ui offrir’des’prières pour un tnortj qui en’auroit befoin plus qu’un autre M’quand H ne feroit coupable que de t’animbuté 3’ qù’il"’a montrée contre vous devant le’ public, vous fcra très glorieux de ne pas pourfuivre votre ennemi’ par-deta )e tombeau & pour ce qui regarde l’académie., fa modération fera tres-M’ethmabte ~ quand elle répondra à des injures’ H’par .des.prières

FUZELIER, (Louis) mort en 1752.

Fuzelier, auteur de Momus fabuliste, avoit toujours souhaité de mourir subitement. Il étoit petit, replet, & avoit le col court, cela s’accommodoit assez bien avec ses desirs.

Notre poète se servoit ordinairement d’une brouette, & il appelloit l’homme qui la tiroit son cheval baptisé. Souvent il lui disoit : « Mon ami, quand tu me trouveras étendu sur te carreau de ma chambre, c’est que je serai occupé à travailler à quelque-chose de sérieux, il ne faudra point m’importuner ». Un jour ce pauvre homme alla chez Fuzelier, le vit effectivement le nez contre terre : « Notre maître, dit-il aux voisins, travaille sérieusement ». Fuzelier étoit mort.