Boileau alla exprés !e jour que la chofe devoit
être décidée : mais voyant "que te gros de.l’âca-~
démie prenoit parti pour la négative, lui feul ofa
parler ainii
cette compagnie t<Mei~eurs j )t y a
trois chofes à confiderer ici, D !M, le~c
M_& )~M<~m~.
A t’égard de Dieu, il vousfaura
M fans doute très-bon gré de lui facriner votre
re(Te’htiment & de )ui offrir’des’prières pour un
tnortj qui en’auroit befoin plus qu’un autre
M’quand H ne feroit coupable que de t’animbuté
3’ qù’il"’a montrée contre vous devant le’ public,
vous fcra très glorieux de ne pas pourfuivre
votre ennemi’ par-deta )e tombeau & pour ce
qui regarde l’académie., fa modération fera tres-M’ethmabte
~ quand elle répondra à des injures’
H’par .des.prières
FUZELIER, (Louis) mort en 1752.
Fuzelier, auteur de Momus fabuliste, avoit toujours souhaité de mourir subitement. Il étoit petit, replet, & avoit le col court, cela s’accommodoit assez bien avec ses desirs.
Notre poète se servoit ordinairement d’une brouette, & il appelloit l’homme qui la tiroit son cheval baptisé. Souvent il lui disoit : « Mon ami, quand tu me trouveras étendu sur te carreau de ma chambre, c’est que je serai occupé à travailler à quelque-chose de sérieux, il ne faudra point m’importuner ». Un jour ce pauvre homme alla chez Fuzelier, le vit effectivement le nez contre terre : « Notre maître, dit-il aux voisins, travaille sérieusement ». Fuzelier étoit mort.