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392 SOM SOR


portoit souvent à son sommet un globe ou un style chez lui Romains. Plus d’une pyramide paroissant se terminer en pointe, avoit toutefois à son sommet petite plate-forme sur laquelle, d’après les descriptions des écrivains, on plaçoit une statue. Nous lisons dans Pline, qui a emprunté cette notion à Varron, que les cinq pyramides de l’étage inférieur du tombeau de Porsenna portoient à leur sommetun globe de bronze surmonté d’un pileus, auquel étoient attachées des clochettes formant un carillon.

Le sommet d’un édifice peut se terminer, soit en terrasse ou plate-forme, soit en toiture ou comble plus ou moins aigu. Il entre généralement dans l’instinct ou le goût de la décoration, de frapper les yeux par quelqu’objet d’ornement, qui s’élevant au-dessus du sommet de toute construction, en fasse pyramider la forme et ajoute à sa hauteur. Nous avons indiqué ailleurs quelles surent jadis les pratiques de l’architecture à cet égard, et ce qu’elles peuvent être encore aujourd’hui. Voyez COURONNEMENT.

SOMMIER, s. m. C’est dans la construction, s’il s’agit d’une arcade, la première pierre qui pose de chaque côté sur les piédroits.

C’est, lorsqu’il s’agit d’une plate-bande, la pierre qui pose d’aplomb, d’un côté et de l’autre sur une colonne ou un pilastre. Le sommier, dans le langage de l’architecture, s’appelle architrave, qui signifie maîtresse poutre.

Dans la charpente ou la construction en bois, le sommier est une pièce de bois qui porte sur deux piédroits et sert de linteau, soit à une porte, soit à une croisée, et quelquefois à des ouvertures plus considérables. On voit effectivement construire beaucoup de maisons de commerce où l’on pratique, pour l’ouverture que demandent les boutiques, des sommiers qui consistent en une poutre d’une assez grande épaisseur, et sur laquelle tombe la charge des trumeaux an maçonerie, qui s’élèvent dans une bailleur de quatre ou cinq étages. Rien de plus périlleux que cette méthode ; aussi arrive-t-il qu’un est obligé de soulager le sommier par un montant de fer. Lorsqu’on emploie ainsi le sommier de charpente, la solidité veut, tout au moins, que les trumeaux ne portent que sur ses extrémités, et que les baies ou les ouvertures des fenêtres seules correspondent au point de centre du sommier.

On appelle sommier la pièce de bois qui portant une grosse cloche, sert de base à la lame, et au bout de laquelle sont attachés les tourillons de fer.

Ou donne encore le nom de sommier à des pièces de bois, comme des poutres, qui portent le plancher d’un pont de bois.

Il y a de même, dans plus d’une machine, des pièces de bois servant à divers usages, et auxquelles on donne le nom de sommier.


SOMMIER. Voyez SEUIL DE PONT-LEVIS.

SONDER, v. agir. Le SE SERT of this verbe, pour expimer l’opération par Laquelle sur reconnoît la qualité du fond d’un terrain non Ou L’On veut bâtir.

Un efffet this, sur soi SERT D’UN gros tarier, Qu’on Appelle sonde, Dont les bras de fer, de Trois pieds Chacun, s’emboîtent L’un dans l’autre Avec de bonnes Clavettes.

Quelque bon Que Paroisse terrain de l’ONU, sur ne jamais Doit fonder Dessus sans l’Avoir préalablement sonde.

SONNETTE, s. f. Machine Composée de deux de Montans à-plomb, poulies AVEC, ET soutenus de Deux arbres Avec éleveur non ; le tout porté Sur un assemblage De semelles. This Machine, Le Moyen du mouton enleve une force nominale de Bras with the cordages, Sert à enfoncer des pieux et des pilotes. A CHAQUE corvée Qué les hommes de la police pour frapper, sur Leur crie, Apres un certains Nombre de coups, au renard pour les faire Cesser Même en temps, et au lard pour les faire recommencer Tous Ensemble.

SORIA (Jean-Baptiste), architecte romain, né en l581, mort en 1651.

Nous ignorons sous quel maître il apprit son art. Mais comme, avant de recevoir les leçons d’un maître en particulier, on ne peut point ne pas être l’élève de son siècle, c’est-à-dire des exemples et des ouvrages qui influent sur la direction du goût de chaque époque, il est visible, par les monumens qu’a construits Jean-Baptiste Soria, qu’il fut un des suivans de Pierre de Cortone, de Carle Maderne, des Longhi, et de cette école nombreuse du dix-septieme siècle, qui, sans tomber dans les écarts de Boromini, n’a su véritablement imprimer à ses ouvrages aucun autre caractère que celui de l’absence de tout caractère.

Le siècle où vécut Soria se fait distinguer à Rome, dans la construction d’un assez grand nombre d’églises, qui surent remarquables par leur richesse, plus que par leur beauté, et qui n’ajoutèrent rien aux inventions des siècles précédens. On les reconnoît à une physionomie assez uniforme dans leur plan, comme dans leur élévation, et surtout à la monotonie de ces devantures banales, de ces frontispices en placage, compositions froides et sans caractère, qui surent, comme on l’a vu à l’article PORTAIL, d’insipides répétitions les unes des autres.

Jean-Baptiste Soria ne s’est guère sait connoître que par ces sortes d’ouvrages, dans lesquels il est juste de dire qu’il eut le mérite, en se conformant à cette espèce de mode, de n’y point ambitionner de formes ni d’accessoires bizarres, étrangers à l’ajustement des ordonnances de colonnes Voilà, ce nous semble, ce qu’on peut dire de mieux de son portail de S. Carlo de Catenari.