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alors la copie fera des deux tiers plus petite que l’original. On fera la même choie pour réduire julqu’au huitième, en oblervant d faire convenir le biieau des deux boîtes D,E,aux lignes marquées par leschiftrei qui defignent la réduction , la boue F avec fa pointe reliant toujours fur la ligne C.

Si on vouloit qus la copie fût plus grande que l’original , par exemple, d’un huitième ; c’eftà-dire , fi l’original ayant S pouces de haut , on Touloit que la copie en eût 9,1 ! faudroit placer le fupport à la boîte D , & mettre le crayon à la boî :e F , qui fera placée fur la ligne marquée C , & les boîtes E&U feront mifes chacune fur la fraâion que l’on fe propofe : par exemple , fi c’ell d’un huitième , la boîte E avec fa pointe , fera mife fur la ligne marquée j , & la boîte D fera mi fe auffi , avec le fupport, fur la ligne marquée -j , & alors la copie fera d’un huitième plus grande que l’original. On fera la même chofe pour les autres rédufticns , luivant les lignes marqite’es par leurs fiaflions, la boîte F refïant toujours l’urla ligne C.

On voit , par ce qui vient d’être dit dans l’exemple précédent , que fi. l’pn vouloit que la copie fût plus petite que l’original , on n’auroit , luivant l’obfervation faite en par.ant de la réduftion a moitié, qu’à tranfpofer le crayon & la pointe, mettant l’un à !a place de l’autre, fans toucher aux boîtes , & qu’alors la copie fera pluspetite , fuivant la fra£lion où les deux boîtes auront été pofées.

hz figure z repréfente le finge, vu géométralement avec toutes fes divilîons, La_/ ?o-// ;-e i repréfente le même finge , vu fur une table en perfpeftive , dans la pofuion oi il doit être pour s’en fsrvir. Les boîtes EF & D font placées pour réduire i’original environ au tiers de fa grandeur, ou comme un eft à trois ; ce qui eft la même choie , comme la figure le fait voir. Le fupport I , qui fe viffe dans la table , eft pcfe à la boîte E ; ce fupport eft fixe , mais on peut lui en fubitituer un mobile qu’on décrira dans la fui-te.

L3 fijiire 7 eft le calquoir qui fe loge dans la petite virole qui eft au-delTous. Cette virole porre une petite queue, qui fert à fixer le calquoir quand on le place à l’une des boîtes, en fiitant parter cette queue fous le refibrt qui eft au-dîffus de la boîte. La vis qui entre dans la virole fert pour arrêter le calquoir à la hauteur que l’on veut.

La. figure 8 montre en d le canon du portecrayon, qui eft aulTi garni de fa petite queue. La figure c eft le crayon qui doit entrer dans le canon tf : il eft garni d’un petit cordonnet de foie , qui fert à lever le crayon pour i’empêchcr de toucher le papier , lorlqu’ :l eft r.écefl’aire de paffer d’un endroit à l’autre , & afin que ce fil ibit toujours fous la main. Si, par exemple, DES

on pofe le crayon à la boî’e E , on fera paffer le cordonnet d :;ns le trou d’un petit piton tournant qui eft ai-deffus de la jondion A des deux grandes régies , comme on le voit ,fi-r, i -. de-là le cordonnet va paffer dans un trou qui eft au haut du calquoir, ik eniiiite dans une petite fente qui elt au bout de la régie. Maii li l’on plaçoic le porte-crayon à la boîte D , ainfi qu’il eft repréfente dans la figure, on feroitpuffer d’abord le cordonnet dans le petit trou quteft audeffus de l’écrou L, qui joint la régla LM à la régie AB, & de-là à la jonction A des deux grandes régies, d’où on le conduit, comme cideffus , dans la fente qui eft à l’extrémité de la régie qui porte le calquoir.

Le cordonnet eft repréfente dans la finire i qui montre que fa longueur demeure toujours la même dans les différentes difpofitions des boîtes parce qu’il fuit toujours la direftion des rézles. , Le godet a qui eft au-deffus du portc-crayoti 3, fe viffe dans fa partis fupérieure : il fert àl rendre le porte-crayon plus pelant , & à le faire appuyer davantage fur le papier lorfqu’il en eft befoin , & cela sn le remplifl’ant de quelque’ poids , comme feroient de petites balles de plomb.

La roulette ,fig. 3 , qui a double chape x Se y, fe place à la régie A ii par fa chape inférieure x quand on pofe le porte- crayon à la boîte E : fion le pofe à la boîte D , on place la roulette à lai régie M N par fa chape fupérieure y. i , fourchette I de la roulette. & , la roulette.

f 4 4- Une des deux boites EF , avec les développemens. a, la b :îts F vue par-defTus , du côté du raifort qui comprime ia queue du canda du porte-crayon ou celle de la virole de la pointe à calquer, b , grand reifort de laiton qui fe place dans la boîte au-dtiffjus de> régies, c , reifort latéral qui fe place dans 1 1 boîte du côté oppoféaux trous qui reçoivent le calquoir & ; le fupport. d la même boîte vue par-defTous.

L^fig. 5. eft le fupport fixe.

L^fig. 6. eft le iupport ambulant ; c’eft uneplaque de plomb affez peiànte , pour qu’elle nei puiffeêtre dérangée par le mouvem-snt de l’inf-’ ttument. Dans l’on milieu eft vifTje une tjtre fsmblableàla tige I du fupport fixe. Au-Jeffuseft une petite rondelle qui fert également pour les-deux fupports ; eue s’enfile à la tige , quand on ! place le fupport à la boîte D ; mais on ôte cette ; rondelie , quand on place le fupport à la boîte E, 1 parce que ceile-ci eft moins élo gnée du plan de la table.

Avec ce (iapport ambulant , on peut copier un tableau ou deflin , de quelque grandeur qu’il ibit ; car après avoir arrêté le tableau fur une table, ou fur un plan quelconque , on polera le fupport ambulant de façon que l’on puifTe copier une partie du tableau ; & quand on aura copié de ce tableau ce que l’inftrument en pourra eipbrafler.