Page:Encyclopédie méthodique - Economie politique, T01.djvu/296

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Dans les pays qui manquent de débouchés, & où des conditions-désastreuses oritruinéFagriculture’-, pri voit’ des baux, où- ks propriétaires sont forces de contracter ayëc des haricotiers , 8c ’ de leur fournir des.ayances,,où la coutume donne au’ propriétaire un «privilège fur les bestiaux, fur lès cheptels ;, &. ! autres faux-, -me’ubks d’atteliërs caducs ,8c : ruinés ,-signes certains de misère : uniyerselle. &^’éfruitement des terres ,-auxquelles cKacunédes parties.accordera regret- 8c le moins qu’il peut, 8c l’on force ainsi à Pépuisement cette dière nourrice.,, qui n’offrant plus à ses nourris^ sons foibles. 8c défâillans, que des mamelles .desséchées-, ,ne sauroit plus les substanter à Pavehir. ’ Bien pis èncore : sont les traités qu’on appelle b’ailleàcs ,’ :où lë-,propriétaire fournit tout à, de malheureux métayers , aux conditions les’ plus dures qu’il peut imposer à cette sorte de servitude - én.fus d’une moitié franche des fruits, moitié croît dès bestiaux, 8cc. d’où fuit fort souvent çjiie le colon ne sème que dès productions grossières Sc à son.usage, qui n’ont aucune valeur vénale.}. 8c qu’il persuade enfin,à son maître que |a terre n’est propre.qu’à cela :; qu’il réduit ses meilleures terres,endépaîtrés/vagues 8c enclos , parce .que les.maigres bestiaux qui y paissent ,.. ne luicòutént guères plus de soin 8c de_fatigue qu’au maître -, âù lieu qUe le travail 8c les frais de labour font tous à ;la chargedu colon ; il résulte de tout «claque des provinces entières font réduites en nôn-valeurpour l’état. y

y
;II est des cultures privilégiées’ eh ? vignobles,yergers,

8cc. qui.ne comportent guères des baux , tantypar ; Pinstabilité des..- réçoítès ,, que, parce-’ -Xju1elles :; ;he’.demandent.presque -point ; d’avances primitives ,• 8c sc.bornent presque entièrement à .exiger dès.avances, annuelles. Là ks propriétaires ísont nécessairement. plus assidus à la culture., 8c

!moins,disp.onibles.-Là.ra politique, a.-d’autres me-.

,fures ;à prendre’tant au-dédahs.qû’au^déhors, ppur -maintenir. ;&.subordonner. une population plus (’nembr’eùfé-,.’ -plus : ] exposée, aux mécomptes , -8c ,

'con,séquamehtplùs.inquèt.e, 8c qui par cela-même demande plus de soin.

L’on ;nê ;peut dpnher de ;, règles générales -à. la -politique, j’p'areeiqu’pn.n’enpeut.dpnner^à Pagri- ’¥ :Ì&Ure ;á0nt :elle- :"dépe"ndyj.’si..-ce n’est dè.-fe. cónyfarrfie. r.à-,pprdre naturel local.

L’état, la possibilité, & la franchise des baux, composent le vrai thermomètre qui doit donner à un sage gouvernement la mesure & la notice des détails de ce genre ; c’est leur enchère qui lui donnera la mesure de la prospérité sociale.

(Cet article est de M. Grivel.)

BAILLI.

BAILLAGE. Voyez ces deux articles dans le Dictionnaire de Jurisprudence.

BALANCE POLITIQUE, s. f. C’est un mot composé, qui renferme l’idée de comparaison de la puissance de divers états, ’8Cj Pappréciation, de léurs forces respectives.’

Sous la même dénomination dé-balance. politique

ou balance de pouvoir, on ; entend encore ;& plus .généralement, un.~ système’ ; d’équilibre employé ; parla,’politique moderne’,» pour contenir toutes lës puissances l’une par l’autre , 8c pour :, empêcher qu’aucune ne prédomine en Europe au.-’ point de tput.envahir, Scdedevenir universelle.-’, .Qui dit balance , dit contre -. poids ;une balance. ’ qui donne un juste équilibre , est celle qui tientdes poids égaux également partagés,-ehsorte qu’il" n’y ait pas d’un côté plus de prépondérance que’ de l’autre.. La balancé politique .seroit donc celle" qui combinerait de telle manière les forces des divers états !entr’eux , qu’iL^en résulterait ppur chacun’une impuissance absolue de prévaloir sur/ : les autres, de les opprimés, de les conquérir., En .ce ’sens y la balance politique n’eí. guèreí’ qu’une belle spéculation,’ qu’on voit très-souvent : démentie par le sait. Eh qui pourrait, apr-ècier atijuste les forces des, divers états ? Quelle politique sauroit les unir ou ks diviser , de manière que sé trouvant mutuellement contenus l’un par l’autre ^ "tout demeurât dans Péquilibre, oú tellement divisé, que le poids d’une masse de puissance n’ex-- cédât jamais celle d’une masse opposée ? Si l’on ne peut ; blâmer les motifs qui enfantèrent ce :. système, óù sont les moyens de s’en scrvir, ou . est la possibilité de le mettre à exécution ? 0n a boUcoúp écrit fur la balance.jâu pouvoir s beaucoup dé gens raisonnent journellement sut çettê matière ; 8c cependantl’opinioh qu’on.s’en, est faite n’est point juste," parce qu’on n’est pas remonté jusqu’aux principes de la vraie politique. , :« Pour bien juger du système de la balance du .«pouvoir, dit-le célèbre auteur de Y Ordre naturel j, i ; essentiel dessociétés policées , il faut comrhén- - >Vcer par. distinguer^ dans ce plan politique , Pob- «.’jet qu’il se propoîe Sc les moyens qu’il emploie «  pour k remplir. Son objet, nousdit »on ’, est la . i> pacification de l’Europe’, d’arrêter les entreprises arbitraires du plus fort, quivoudroitopprîhier 8c dépouiller .le. plus foible ; de maintenir M,ainsi chaque nation dans la jouissance paisible de » ce qui constitue Ton état politique- ; de ne ;p§s » permettre enfin qu’àucuhe .ptiíssahcè puisse a’c-M ; quérir7u.n . tel degré de force i. qu’il,ne soit plus iîppssible-de lui en ;opposer,de supérieures :, dans . M.k-cas.pù des passions effrénées la porteroient à » Vpuipir iìeïidre fa domination snr. ;d’ ;aùtres peù-

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«Justice -., ;’râais il -h’emestpa^áihsi des moyens de -^jPéxé.tut-efj fc’est .un ; ariiçkíur lequelune poiiti- .5ji,que fact ;íe.eG .u :hé ;pplitiqiie,.’sépa,rée ;’ de : ses,.vrais i.sprin.c-ip.e.si>-ïie.nî ::ks,.lùtiôns.divisees’i-.& ;’Pex]^w ^rieriçe, hg ; npús.asque’ì trop appris combien nous devons redouter les suites funestes & naturelles