Page:Encyclopédie méthodique - Economie politique, T01.djvu/298

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Il est encore une autre raison à rendre de l’impossibilité de pouvoir compter ; sur un équi.-/ «litre-parfait, entré’ ks puissances de PEurope,/ »ten.les divisant, pour ks opposer ks unes’ aux « autres :.il est, cértáin que pour établir cét équili-iiferevil faudrait pouvoir .£alculer .8c garantir, .de : .= ?tòute.ivariationjUh genre..de-pùissance , ; qui est •=,toùtsà.la ; fois ;inçulpabk ;8c sujet ;a’ des.révolutións. •qu.irk ;Changentdu tputàu tout. Lë_sforces ; .9=physiques d’une .nation n’ont , ;pptur’ ainsi’dire,,. ’ij.d’aùtre Valeur i que cellesíqu’elks^acquièrent par . si la manière de lés ;employer ;: de-là-s’enfuit que =>;lé .génie-, les talehs, l’art, en un fnpr j.de faire ,4> valoir les forces physiques d’une nation, font «unè. grande partie : jìe< Ta puissance ; or ces »>íayjjntâges-. ont unè si ’grande "influence dáns » les opérations ppur lesquelles oni cherche à-ba- ; «lancer ks-forces , .qu’un ,-homrne de plus fait » pencher, çetté ;balance. Ajoutez que ces mêmes. = ?avantages sont reconnus ppur être siinconstans, » si ;passagers :, ;,qu’on ne peut jamais savoir de »-qúel côté se trouvera cet homme-de plus. _ - :>>Le projet -dé. diviser des, puissances’ pour les : » fprçër, ks unès parles,.autres , à vivre en paix, .*>.renfermé, donc úne Contradiction évidente èntre »la fih-8c.’lés .moyens. Mais observez, que cette" >i idée chimérique tient essentiellement au seconds »v,ice qui peut se trouver dans les pratiques, «.’par jësquelles -on- çroit ;-pouvoir, maintenir la » !balance de l’Europe’ :, toutes les fòis que les inté-’ > ?rêts, ;natUreÌs 8c légitimes, de quelques nations >»serbnt blessés-, il y aur-anécessairement division ;, ’=»,éntrîelles. Çe schisme politique ne cessera mê- 5 !Hie dé changer deTonne .8cpd’état :.jusqu’à ce, » queTarb’itraire ait été -banni des ’prétentions !// /

>S.i .,

dansles/confédérations’, on se rappelloit > !que tous ks peuples ne fprmént entr’eux qu’une ’.»»-sociétégénérale ; si d’après cette première vé- > ; rite pn examinoit de,bonne foi ks droits essen- ; «tiçls :, dont chacun d’eux doit invariablement "jjòuirdáhs cette même sociétés qu’on évitât » ;aveç soin de préjudicier à ces droits ; que. les > !traités ne fussent que Texpressiôn dé cet ordre », naturel, fidèle" 8c immuable, dont il né nous est » pas possible de nous écarter, fans être injustes., "tòutes.les : nations regarderaient, comme avan- «  tageux polir.elles" d’accéder à : çes mêrnestrai-’ íté*i :.áu.-. ;moyen.dé",quoi là confédération de^ ..

?!.sviehdrpit ,naturellement ! 8c "nécessairement géy, 

’. vinérak. ; Ainsi-j quand-k. systeme/dé la balance] » politique laisse subsister Cette , diyisipn , nous >{devons être certains’ qu’elle "est. k fruit, dé ses. i»inconséquences ; des injustices qui se ;trouvent .«dans les’nioyens qu’il/emploie ; ainsi, lorsque, «cette ; division devient une occasiónde guerre, ^’c'est ;,par Une suite, naturelle 8 ; nécessaire/rie/ > ?cette même injustice ; ainsi, considéré dans’.spn ". principe ou dans ses mauvais’ effets j cé fystême ".est également uhe preuve qu’une-confédération » générale est.Pétat naturel dé PEurope ; Sr’que . (ficon.~politk 6’diplomatique. Torh. I, ^ -

  • >.tous les, peuples.,de,riptre

continent,, djyisc’s. j«. dáns lé fait 8cpar. dés. méprises. , ,rie iforfpefit/

«

cependant ;dans le droit, qu’uni seule 8c mêrn è

». société... ;

.’/.. :;.

,’.
'/-.-
! »/Â_u fond, ce qu’on, entend par la balance de 

«l’Europe, ne peùt/être qu’une forte de ligue

« ; défensive, dans’ laquelle les engagémëhs "aiixíliaires’sont

conditionnels 8Í relatifs aux diffé- ;

», rens év’ènernens’ ;qui ; peúvë.nt troubler la paix.."

’ » Sous cé point de vue V il "est éncprè éyidên’t/quc » k systemè, de çétte balancé :..,. ou hë peut’ pró,duirê. l’effet qú’ori ,eh àttënd, ;’ óú suppose uhe

!«,confédération 

géhéralé. ?^., C’est-une question" à décider, savoir si la balance du pouvoir ! est due entièrement/à la politique moderne, ou" si c’est seulement..là ! phrase qui a été inventée."daris ces derniers,-temps. Óh lit dáhs Xenophbn Sc dans Hérodote !, que lâ combinaison dés puissances :-asiatiques , la confédération des assyriens j’ dès. lidiens 8c dés égyptiens, ’à la tête de laquelle étoit Crésus, naquit dé la jalousie que leur âybit caûséë Paccroissement d.e la puissance des perses sous Gyrus. Dàris Phistoire dés grées, l’ihquiérude de çès

! peuples à Pégard de la balance politique est très- 
! remarquable. Thûcididë représente la ligue formée 

contre. Athènes, 8c qui, produisit la guerre" du Péloponèse, cp.mmè ëritièremënt due à ce , principe. Lórsqu’Athènes commença à décliner, 8c que les thébains 8c les lacédémomens disputoièntpoùr la souveraineté, nous trouvons que

les ; athéniens 8c plusieurs, autres républiques èm-
! brassèrent k côté k plus fpible pour conserver la 

[balancé.

En lisant les Oraisons de Demosthènes, on | voit. qu’à peine la puissance macédonienne cpm- )mençe à s’élever, que cet orateur sonne Fallarme 8c assemble cette armée de Confédérés ,• qui, sous lès banhières : d’Athèhes , liyre la bataille de Çhéronnée où elle est vaincue.

Les. successeurs d’Alexandre mohtrèfeht unë

graride jalousie à Pégard de h balance du pouvoir, ; & divisés d’intérêts , ïormèrént’plusieUrs.fo^’dif-.

férehtes confédérations les uns’-coritre les’ autres. /Toiis cès éxémples de confédération, dûs à des circonstances particulières, ne prouvent pas. ! " cependant que. k fystême de lá balance du pouvoir fît dès lors Une partie essentielle de,1a politique. . Les’.,historiens t’egardent ! les guerres, des

giecs çorrimè dés guerres d’émulatioh ’j eusíent^

elìes eu ppur principe le maintien de Péquilibre , iélks, n’en-seraient pas plus louables.

/ La,supposition que ks anciens ne çonnoisspiënt’
! aucunement la balance du pouvoir, 

paraît avoir

plus, de fondement dans Phistoire

romaine’que " dans la""-grecque. E’ 1 effét,.én aucun temps les romains ne’ virent se former çpntr’eux des confédérations " générales- Leurs" voisitís se laissèrent "sub- ! juguer tranquillement ks uns après les’ autres, jusqu’à ce que Rome eût étendu son empire sur la