Page:Encyclopédie méthodique - Economie politique, T01.djvu/300

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îégulìère, de Ja nature y qùi ; tei^d- à. la p.fpspérité ’ -sociale. , . ’Í y ; . -. :.,,.. ; y,./

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r--, :,, Y> j - yiLa .saine ; politique ^n’attribue pas-, comme’.ks : /moralistes, ce vice-destr,uctgur--aux/passions hu-í rnainës j car’,. à quelquesexeëptions près qui : sont/ráres’&C n’ont, que peu d’influence., elle,’ voit que les p’assions suivent ,1etorrent dés rhóeurs ;

& des préjugés iTèlpn ,-ks.li .eux->, lestèmps Í&Cks j

âges j. & ce coup d’oeil suffit pour ; lui faire coh- > noître que ks passions ne soht.qu’agens íec-on- ;. daires, mobiles exagérés 15c p^r conséquent dé- ! gradés, puisque tout vice est :dans l’excès. Elle ; . , .en conclut qu’un mauvais principe quelconque, supérieur à cet agent, i’áutorise ,8c Pexakë !}- que ; çe mauvais principe est le désordre .qui, Jôin de :; . .venir des passions , eri nécessite au contraire Pes-^ ! ,. sor ; que ce désordre est physique 8c non mo-, rai, 8c provient de Fignorance des loix de l’ordreJ naturel 8c de l’ordre social ; 8c que ce,dernier enfin seul,prospère est nécessité sous-peine de ; dépérissement. 8c de ,mort sociale,,,c’est-à-dire., soùs :peine d’appauvrissement, de souffrance,"

8c

• .finalement de,dispersion dela société..-, -./ -., -L’onj dit ailleurs ;quelks, étoient : ks loix/de ! , Tordre naturel social, :c’est-à-dire i dela ;distri- ! -butio.ri, de Ja,consommation ’ScdeTa : réprodiie-j tipn des subsistances ; il seroitrinutik de lës répé-1 lér ici. Après /avoir :donné-k précis des principes ! .fondamentaux de la faine-politique :,-.voyons lësj conséquences qu’elle en tire.. ; ../

.,

. ; :/ . h) ::> :’ j.

; Le.principe ; des rivalités entre-Je-s nations ,èst i

^,k ;mê.rheque cëlùi des démêlés/entre les hommes-, • non que les passions .rie prédoíri.ihént :8c"ai’entr.aî- j trient soùyent les ..souverains.» ^elj^ant.lreges-..pjec-t tuntur- Athivi : : rnais] c’est :pjp !éeise.ment :poui- -.cela ; rnêm.e, comme hous venons -jde k, ;voÌr. II fuit/ déjà que, quand nosv.oisins setrouvent- disposés j à fáiré ’irruption fur le terrain des autres -, - 8C :â j s’exposer- aux ; malheurs réfultansde 1tont..e,gueHiei, j -noúsdevons les supposer livrés áù .désordre t.éej !

8c .fondamental , &c- juger ;eh : .cònséquençe- ;quej

/leur puissance, menaçante., est plus .’ostënfôire,que j solide, comme devant s’attribuerà quelques tèir- | constances peu durables, telles que Fhùinéùr in-’

quiète.-"d’un prince , son ..orgueil o.u.fa cupidité ;

personnelle ,-’Jes/écarts deTson imagination’^ iès’ peines constantes/qu’il prend pouffe fairexrain- [ ydre, k ! méchanisme de- sa tactique , : 8cç*,.mais { qu’au fond.fa nation.est Toibk,áu dedans, ;, abat- ! tue.i^oppriméfi-, privée d’esprit national -, la/plus ; y fdfe/des forteresses,. .8c- qu’une tëlíe puissance’ ’£nfin n’est qu’un-colosse d’argilèí au bras d’ái- ; • rain.. _ ->,... s'>

,I.Í

• :<,-. ;:• -". -’, / ;- :, /"•’•/ -/’ !, 1 Toutefois comme la,vie humaine 8c.le,temps j • présent ne font ;q !ue des circonstances , il n’en, ;est ; aucune à ; négliger ; 8c’eelles.que ;jc viénsdé dé- ! «ire, méritent toute,Fa.ttentiohdé la -faine-po-j litiqueí Mais, quel èstJe ; plus .fort rempart contre/ k vice destructeur ded’union 8c.de la prospérité I . ’so,çiak, ? N/est-c.e’ipa.sT’pidre > :mê-rrìe/da.n,s- lej . genre offensifs tcprrfme, npus : venons de k -voir -par Pexemple des,.petites armées" victorieuses ? A plus forte raisonjorsqu’on se tient sur la*dé-- fensiye. L’ordre .intérieur donc qui se ligué, de , lui-même avec le’ plus fort allié, je yeux dire avec la nature >l’.prdre intérieur quirechausfe Jes coeurs, ,qui exalte les ’tet’e£ ’.qui engendr^ 8f tanimç Pesprit ’national", est’.d’abordla ’plus "forte, 8c,là première despréçautions .nécessaires. Sise ,.faites bien vos affairés ;che^_vous[,. yps jninistrès_ les feront bien’chéries áútré/,, écrîvpit à un grand 8c_renpmmé souverain, uh ambassadeur sage !8c zélé-’. Loin que ce .rétpùr. principal. 8c continuel .sur .s oi-même exclue Pattëntion,chez ses’ypisfijs, ! il la réclame, .au contraire , .i l y conduit.-Mais" au lië’u de prendre" clësprécautions jalouses "où pré^ -dominantes !, 8c moins. ericòré/Papparènçe d’íine prévoyance craintive, c’est !âyec ! le ; maintien 8c Faffurahce qu’inspire une- grande alliance -non moins asturée que toute puissante.,

..-

La connóissance de l’ordre 8c les principes d’ad- . ìT íinistrarioh ’ ;quj",én dérivent ,(o«t démofitréLà la ,-sagepolitique gué l’uhiòn. ;.de"deux individus fit la première, société -, .,’ò.ù.elk tripla à leur -.grand avantage leurs" forces isolées ; ,qu.’en vertu , dès - rnêi-nes régies.tPîijóurs. constantes’, Sc qui íg prê- . ’ ;tent/à ;la plus ! grande extehsi.ojî’., selon le voeu de Ja.nature,,.le concours :aux travaux & aux dépenses, produisit toujours Je bien particulier, dont Tunipn !.8ç l’eh.sembl.e font. k ;feúl bien commun 8c général-,, 8c elle en conclut avec évidence que Je mê,me pacte,, ’perpétu.elk’.ment utile d’homms "

à hpmme.3. est étalement ;frúct-ueux.de"

faiïállè :à . famille,-,. .’de : société ;.à société-, ,,’8c de .nation ; à nation. / -Jjnbùé ! 8c..remplie de cette idée-j’ assurée de cerésultat 3 :l’brâre naturel la guide , encore quant ,-à.la-méthodev La première/.convention

ne put

. avoir lieu,,,, sans :être reconnue !8c’avouée desdeux párts., !.8c les ayantages.íureht r-éciproqúes- ; .,’ !il en lest ainsi de.tftusjks autres. - .- :,’ / ;,• ;• !. :,’ : r- :.^i

.. :L ?ÌhstructÌ.on ;dòhc,

Ja /notoriété ;, -la Jibeité^ ,1a..récipíocité/,..k5 :ier.Viices ;î8c -JespTecoursi mutuels , . ainsi iquerla ,bpnne.-fòi, ,1a Traterhité,’ là . .justice fontííes.yitesyque-la-faine-’p : olitiqné’ :e-m-’ ploie., ;8c les manières avec lesquelles elk aborde Jes nations voisines !,. tandis qu’elle fermé i-ore-ilk xhez !

soi.à tonsvayis tombrageux., 

. à tous -conseils cupides, à toute demande de protection vexa— -tóire ;, :à :toute-’faussé :idëede-patriptisme •&,- de /préférence : nationale ’,'Sc. qu’elle se’ïefusé’ "^ux "/ -prétentions multipliées-.,/..insidieuses ! 8c ennemies !’ !, déguisées :fous lë- nom dé balance de commerce ’ - Jecret :,4e ímanufafíuref :, balance d’industrie 3 dé pro-

duits-/dejpo.pulaiiom,

8c finalement de balance p.o/iiiq.iie.,’qdi^, fyns un désir.sincère d^entretehir " .la paix, &l’uàíph entre les diverses "branches de .îa,í !?ffli :lk.’d'Adam,, -n’a-qu’une apparence ! c-onti--. n.ueileí-henttròrhpeufe de .conciliationy 8c né fait ’ I .que pallier Jes brouilkriês-à chaque instant variá- /....’"• - ISIni