Page:Encyclopédie méthodique - Economie politique, T01.djvu/389

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de Rome, un auditeur de rote & quelques autres prérogatives honorables. Le pape ne leve qu’un impôt sur le vin ; les autres impôts sont levés par le sénat, & forment les revenus de la ville.

Un légat,du saint-siège, qui est toujours cardinal, exerce, une, grande partie de radmínisti at ÌQnj ;iI ;a,un ;vice’Jégat.J>

Les causes civiles & .crimineíles-. sont’.décidées par. des juges étrangers-qu’on envoie»,de Rome.

La police de la ville ; & de- :ses revenus est entre.les.mains du sénat.composé, de la première noblesse., & dont les membres sont à ; la nomination du- pape. Les. sénateurs, : quoiqu’áls soient aujourd’hui au ; Jiombre de soixante :^ Rappellent ericqrèsi . qmf.anta. ; -. ;ils tirent au :sort -’fous -les deux :mbis un gonfálonieriqúij se choisit ^huit-con- ; seillers., ; appelles,iaw(iani j .le-gonfalonier ; veille furie bon ordre, fur l’approvisionnement- & fur l’emploi des revenus. Voye^ le Dictionnaire de Géographie.

BOMBAY, isle d’Asie sur la côte occidentale de la presqu’isle de l’Inde ; elle appartient aux anglois. Voyez sa position dans le Dictionnaire géographique.

Cette isle j ! : qui : nia guères que vingt ò’u- vingt-’.

! ; cinq milles de circonférence ;, :fut>assealohg-tems 

I i un objet d’horreur. Personne ; ne vouloir se fixer ! I. sur un terrein si : malsain , qu’il étoit passé en j proverbe, que deux moussons à Bombay formoienù ;

l(i vie d’un homme. Les" campagnes étoient—alors 1 [

í .templies.de bambous & de cocotiers•’} c’éteit avec

! du poisson pourri qu’on fumôit’les 

arbres ; des

! marais infects corrompoient les côtes. Ces. prin- 
çipes dedestruction auroiént "fans doute dégoûté

les anglois de leur colsnìe s’ils n’yavoient été

retenus par le meilleur port de fíndostan ,’-..&’"
le. seul qui, avec cèlui de Goâ, puisse recevoir
des vaisseauxde !ligne. Un avantage,si-particulier
! 
leur fit désirer de pouvoir donner de-la salubrité j

[íj l’air ; ,& ils> en ;!.vinreht •à,<b,ôUt’,-eB ’ óu- ; I vrant lé payssy-Sc ; eniprÓGiiraTií-de ’récoulement i [ aux iaiíx. ; Alors >sel portèrent’ên : foule y dâns-cet ! j établissementi les habitans déscòntrées voisines, i attirés parla.douceur du gouvernement. ’ - Bombay ne fut d’abord regardé que comme un

port ;excéllenc qui,^én^tempá’de ;

paix, serviroit ’ j’dé Télâch’e.auxívaiffeaux ’marchands qui fréquën- : j I tóroientía eôte-décMalàbar’r & y^urant laguerre,,

!- 

id’tóyernage auxiescàdres ; que tó’gouvernement-en-’ • îverroitdanslUnde. 1 C’éto# uti avantage’très- ; ’. ’ précieux dans,des mers où lés bonnes rades sont i fort rares-3 & oùUes anglois. n’en ont pas d’au-

tres. L’utilité de cet établissement a beaucoup ] augmentéjdepuis-’j4a"compagnie ien a !fait l’entre-J pot.de tout son<commerce au’ Malabar -, à Su- ; .1 ate, dans .les-golfes de Perse & d’Arabie. Sa 1 position y a attiré des marchands anglois qui en ;< ític augmetué ilactivíté.’ La tyrannie dés- angrias ! -1 . y. !* poussé ! quelques cbaniaràs, maìgréì’élo’igriet Π; ment.que, des :hommes.iquï ;ne boiventtpoint de t liqueurs^’spiritueuses Idoiverit avoir pour un sé- 1 jour .ourles ; eaux rie -sont pas pures ; enfin les troubles de Surate y ont faitpasser quelques riches maures... . .1 :. t ... ; y -." :: ;- ". -. - -Í L’industrie =& -les : fonds,de tant d’hommes avi-ì dés, de-fortune ^riepouvòient-pas ’être oisifs. Oá a. tiré ; du "Malabar-des ; bois =decònstriíctiòn ;*’Des . pairsis^ :-venus’ ;'de iGufcarate ,’- ìes pnfeimis en ûeu-’ vire. Les ’-matelots.duípâ’ys^ dirigés par des chefs européens, se sont trouvés’ en- état de conduire les vaisseaux.-C’est Surate^qui fournit : les cargaisons , • partie pour son compte > &. partie pour les négoçians de Bombay. Ilíenpart- tous les ans deux pour -Bafíbrav une póur^Jeddà’, une pour Moka i-"8í quelquefois une pour la- Ghíne. foutes : cés’Cargaisons^fóh-t d’une"richesse immense i on fait directement dei la colonie., désexpéditions moins, considérables. -

.-...

’Gellesde la compagnie en particulier sontpout fcs^comptoirs qu’elle a formés, depuis Surate jusqu’au :

Qap-Gomoíin , & où les roupies de Bombay,

Í qui ont remplacé celles-deSûrate fur toucé k côte & :dátìs rintérieur du pays, ;lui assurent

uniavantâge de-cinq póur cent- fur toutes lesnj’

i rions ïrivàles.JíElle eri fait aussi :pour Bassora-, : | pour :Bender-Abafli , pourSyndi, où ses éta’-

! blissemens ont pour but principal la vente de 

j ses draps ; treize ou quatorze cents balles suffii sent àjêur consommation : ses liaisons avec Sn-. í raté luiij sont plus utiles : cètte place lui achète beaucoup de fer-& de plórhb , quelques étoffes-

de laine , & lui fournit,-par

ses retours, une grande quantité de manufactures. . -’ On compte actuellement’ à Bombay près de 1 cent-mille habitans, dont sept à huit mille sont matelots. Quelques manufactures de soie & de coton en occupent un petit nombre. Comme ler. grandes productions ne pouvoient pas.prospérer Isur un roc vif óù le sol apeu deprofondeur ,

!la multitude a. tourné -sés soins-vers la culture 

i d’un excellent oignon qui, avec le poisson qu’on-

! fait sécher,’ 

est avantageusement vendu dans les marchés les plus éloignés. Ces travaux ne s’exécutent pas avec l’indolenee si générale sous un ciel ardent. L’indien s’est montré susceptible d’é-’ mulatiôií j & son caractère a été changé en queljqiie sorte par l’exemple des infatigables parfis.

! Ces derniers ne sont pas uniquement pêcheurs 
& agriculteurs. La construction,

l’équipement, l’expédition des navires , tout ce qui concerne . la rade ou la navigation est confié à.leur activité . à leur industrie. Avant 1759, les bâtimens expédiés d’Ëurppe pour la mer Rouge^, ^ le golfe persique & le Malabar, abordoient généralement aux côtes où ils.dévoient déposer leur argent & leurs marchandises, où ils dévoient trouver leur

chargement. A cette époque , tous se sont rendus ,

tous íe fpnt’arrêtés à- Bombay, où l’on