Page:Encyclopédie méthodique - Economie politique, T03.djvu/420

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

", • -NÌlíG ’ _ . NÉG ’ ^ ’qiyil ’est d’une importance -extrême de négocier ; «òntiiinélleiriërir -eh public ’& én secret. On né’ jouit pas toujours-’sùrk-’champ du fruit de ces . négociations ; máis ^quoique d-âvantage’en soit iet ú’lé"} ’Si que celui qu’on en peut espérer, ne soit pas apparent, ìl paroît qu’il yéna un réel à-négóciërfahs-cesse , Pu Hu moins qu’il y auroit j . du désavantage à ne-pás le saké. Lësìgraiides’wé- i ’%ó’cìàtìóìís'>tìtpeuvent être que I*effet’d'unesiiite j de desseins ’enchaînés d’un à d’autre. Le ’fùecès í trompe quelquefois des inëilk’urés mesurés, Si’ if est,difficile dans’ce gente -de combat, aussi- ! tìerfquè dans ks Combats ordinaires, de’còrii-’ battresòiiverit Si d’être tòújoUrs vainqueur ; naáis i ’le mauvais événement ne doit rjamais rëb’ùtër ; ; Thòmnré qui négocie toujours , trouve erîfin’í'oc-’ "câiion de par venir" à son but. Çjuand-on né lá’ ’rrpùverOitjamais jil’estsûrqu’on gaghëbeaucpup, ’ lors même’qu’pn ne ìg-aghe-que du tems. . -, ’ ’. ’ On -a’soin-de négocier" ’même avec Tennèmi à ! «jìií’pn fait la .’guerre. Lês : vénitiens nfcfònt janiais plus ’de "négcc-fátmn’s'-ppvAla paix, que lors- i qu’ils fónt lá guerre ^avtc plus de chaleur j-’&il í paroît que ks autres puilsances -lesimitent’au-I

fo’urd’hiii.

-, ’r~ : . :"’ :. "í Si ces. maximes conviennent à tous ks états , en .peut dire .qu’elles regardent particulièrement ,i ceuxqui, supérieurs enfoijCes, sont cérame des j premiers.mobiles des -états inférieurs. Sionne ! peut.avoir dés ministres parróut, il est aisé d en- j jtrétenir :v,dai« tous les lieux des ; correspondances ! ou publiques ;,,ou secrettes. . .’ : .

ke roi d’Angleterre Henri VII,, qui avoit beaucoup

de talent ppur 1’adminiïrr.atipn , envoyp.it ; des ambassadeurs dans tputes les CPUIS :; mais il ne : leur d’ónnpít :presque rien à négocier, parce i qu’il ne vouloir pas kur confierson secret. Jl kur Brdonnoit simplement de Tinformer avec-exacti- : tude de tout ce que lés ambassadeurs des :autres prlncestraitoient dans les fnêines cours-ILcipyoit i apprendre ;dés.affairés-.Srlésdirtentions de ses VPÌ-. fitis,’ ramis ,PU ennemis., rsans. deúr ccmmtiniquer lien des siennes- : mais .cette.politique raffinéeauroit peu de succès maintenant, .& on négocie . aujourd’hui avec une sorte de franchise qui-cache plus de ruse.... . ; ;’ r.’,'. ’

-Tkes princesse -glorifient d’avoir clans kur cour

lin.graníj nombre de minijrres.publïcs. Alexandre, ayerti que, des .ambassadeurs de tous ks, pays du’ monde Tattëridôient a Bábylpne , se hâta d’y al-, lerj3( quoique ks áítrologue-s chaldéens Tavertif-’sent qu’il couroit ! grand risque de sa vie, s’ilërt-, troit dans, la ;vilk. -Flatté de Tempressement des peuples à. lui rendre kurs hommages, -i l n£ :Vou-> lut pasdifférer de donner audience.à kurs ambassadeurs ; il .se fendît à"Bábylone., . pour :.y "tenir commelés é’raís-gériëràúx de T univers. Tá’merlan ;, au faîte., de J’empire.,, eut, dáh’s fa cour tòus’lës brínces asiatiques," ou’pat eux - híêmes ,’ ou’par kíírs ambâísadeúrs. On’ tiè~-voit -point ^’audiences ,

nì d’assemblées plus déppurvues d’ambassadeurs &

d’étrangers que lés vôtres, disoit Démòsthene aux

! athéniens : il-vpnloit lëur prouver qu’ils ,-’étoieiiT 

•• déchus de la-considération.-dent ils avoient joui. .Les audiences.sont une desphis-difficiles fonoddons dés souverains. Ceii’est’pas assez -que.le t prince pàrk aux ministres-étrangers, en de eeri taihès-occasions , ’avec «né fermeté nécessaire", il

! faut-que dans toutes il écoute avec attention „ 

i & -qu’il se’-'souvienne de ce qu’il .est, ’& de ce

! qu’est’k prince au ministre duquel il donne au- 

í dienee. ITfáut de pliiSíqiíil-fë’concilkd’ussectioii j de tous-ks-ministres. II a -intérêt -de ks’bien í -traiter. - " ’ ’-

Comínes ;dit :que. Etuis ’X ;î dëpêchpit des ambassadeurs avëc dé-si’ bórnìes paro’es -St de ;si ] beaux prescris , qu’ils í-tín- áilpieiît tpujoiirs’çpn-

! tens de lui, :&’diffimulcknt,à 

kurs maîtres ce

! qu’ils savpkht. j à cause dugrand profit qu’ils -en. 
rètiroient. 

È

!’ 

« j’ai du,, dit Amelòt de TáHoussáye , -que . i :» -lá première -cause qui porta dé sénat de ; cette

»

répubîiqiie (’Venise.) à’-rëccnnpîtré-tòufd’abord I »» pour rorde France .’Henri IV, fut la ’rçdatîon 1>' que dpnna-.paf’ éc-rit. le-sénateur Jean Moceni-

! " ! gp, qui résidoit. en qualité d’ambassadeur au^ 

,i " près de Henri ÍII Iprfqu’ií fut tûé-«. | C’est dmë.máuváife politique , dans Tëtat actuel de TEurope^ de-’ .|ëÇevoir des ambassadeurs ,

!& de n’en pas. envoyer. C’est pré-" 

férefûne Vaíné gloire’à de solides intérêts. Les princes qui néntfetïëndr-oieht-pásdés ministres . chez ks -autres ’.souverains , vivr-pient dans unê ignorance qui Jëur deV.iendrpit fatale. On. peut éviter le danger dpnt pn a été "informé à tems-’ ; .mais comment se’ garantir de :’celûi qu’on n’a'.pa’s prévu 1 Plusieure cours de ’TEurope .entretiennent des ministres à’Constantlnopk, pourprotéger k cPrainerce xie^leur nation , & pour veiller aux intérêts dé kurs états., -Le fgrahd’seignéur croit que c’est-une éfp’èce dfhommâge-qu’on lui rend, ;’•& il regarde les ministres publics comme des otages 3 auxquels il peut demander raison de Tinfraction des traités que leurs ’maîtres font ávec la Porte. Jaloux de cette Chimérique dépendance des princes chrétiens., ks turcs ne permettent pasàun ambaíîàdeur’ dé se retirer Ì à moins -que son successeur ne soit arrivé, ou à moins qu’il ne.promette qu’on lui en donnera un au premier jour5 ;& ck-kur part, ils né font résidërperfo’nne dans les autres cours de TEurope. Ils envoient. ; quelquefois des ambassadeurs ’extraordinaires en ’France ’ ; mais ces occasions sont rares. Us pnt Ì aussi ëhvpyé des -ambassadeursertraprqínaires-aux cours dé’-Vienné Si dé Pétéì-sbo’urg ; mais ceh’a été ’que lpffque tés cours -eirenvòyoienr à’ Gohftà íitihopki A’iprs "Téçhánge des -ambassadeurs réípëctlfs-s’estfait fur :lés frontières, pardes-com. rriiffaires ’chrétiens & mahométans ; & le cérémo-