Page:Encyclopédie méthodique - Economie politique, T03.djvu/426

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..4i5 » Médîcis), cette affaire quf vous paroît de peu » de conséquence, jointe à d’autres dont je ne » veux pas- vous rendre- compte , produit des

>> effets qui’surpassent

votre connoiflance ».

!

1 •"• La maxime’ de Louis XI, qui disoit que ; pour savoir iêguer il faut savóïr dissimuler ,• eibnécësfaire sur-tout. dans : les.’ négociaiions-.ì Lorsque «la hature. des affaires & la nécessité des cirfconstanL cés engagent à dissimuler , c’est de Ia politique ; rhais.fi le goût du manège & le tour d’esprit "y déterminent,^c’est de la fourberie. .. • i ;On ne doit pas oublier que la politique est définie par quelques perfbnnes , d’art de trpmper Jesihommes.í.on- estidisposé à croire que cë qui s !àppelk fraude & infidélité’ dans decommerçe • de’lâ’vk’civile , : prend.jk beaunom.de politique , dans le cabinet des princes ; & : il ne faut.rien faire.qui puisse, donner du cours à cettë idée dan- :

ereusc.

’. Les-négociateurs semblent quelquefois remplis , de-si .grandes idées, de si profondes réflexions,

desi, sublimés’objets, qu’ils-préviennent tout le ! monde contr’eux.

.

, ;. : ;_’< ;. ; . u-’ :',- :. -’ -, --Gomment ’aborder ,, receV.oir ,-_ .entretenir. deS j hommes :qui paraissent quitter :1e trépied, ?; -,. ! ,

"Les gens du monde’ regardent cet air rnystér

’deux comme dé .la pédanterie’, r&.-cë dehors magistral ks blesse. : :’ :•... :’) , ;. ••-. _• •. . : .. :. .- ’, -ì

, Cet" air mystérieux est sur-tout-préjudiciable de

ministre,.à :- ministre. Le j.còmmerce-que les am- . bassadëurs sontt.òbligés d’avoir entr’eux ;, ne peut i s’entretenir que.par ;uhe communication dëjto.ut ce qu’ils ..peuvent se dire, sans nuire, aisx intp-’ - rets deleur cour. Ceux qui cachent tout, trouvent des autres toujours silencieux : on leur rend ! mystère pour-mystère, & ils ignorent ce qui se •passe......ÚJ . .. - ; . . ;!., . :; !- ;:, -y.-. :,- ;,.y-,- . • -..-.- .. -Tóut ;.k !monde le sait : on.appdléiin ambassadeur, un honorable espion , parce qu’une de : ses - principales ; fonctions est-dé découvrir le secret "des cours. II s’acquitte .mal ;de. ;sonemploi, s’il ne fait pas’faire les .dépenses convenables pour mettre .en mouvement.ceux.qui sonr •cápabks de d’instruire. Lprsqu’pn rappelle un ministre, il seroit à sou ? riajterqu’on énvpyât.d’av.ancè son, successeur sur les lieux 3 afiniq.ù’ij.sesp.rmât par.de bcins exem.^ ples,,^qu’il vît-liíjymême k genre ; de ; cpnduite .quirréussit le mieux,. gu’iLç^nnût-kS ;amisqueson prédécesseur a Termes .Scréultivés ;.,iiguí-ib acquît. .lé)jr :,confiance’, Scctu’il s’instruisît exactement des choses Si des personnes, .JJn ministre,à son retour, donne en vain Une bonne relation du pays Pu’il aïéfídé, ; son successeur n’en saisit jamais si Jbienl’esprit.que lorsqu’il,se trouye Tur ks,lieux ; l’intervalle. entre le ...départ ; de. l’un j& d’arrivée de l’autre, fait quelquefois un grand vuide ; la scène’ change ,, sans ;,qu’cn en-soit témoin > des^ préven- y tipns s’étapliflerìt,., fans, ; qu’on ;fpjt à ;pprtée .de les empêcher ; "des. amis se refroidissent, parce qu’on ne les a pas cultivés. Le temps que Tprj

emploie à’conhoîtfe lé successeurs s’il n’étpit

pas cpíinu avant d’être erhpkyé , est un’temps perdu ; pouf ks 1affaires yfóúvent même le successeur sefaif tirt -prin’cipë’defuíyrë ; un système opposé ; à ;celui ;qu’á suivi’son’ prédécesseur. -•-

Chaque souverain dévroit ì cèsémbk , établie

. Taisage. de Venise ; :Tes ;ambassadeurs’ck ía repu-, blîque’sont obligés ,S-a-"leur ;retbur i de présenter au sénat une relation manuscrite de leurs ambassades. Quoiqu’ils aient rendivcPmpte en détail de toutes kurs négociations particulières dans leurs dépêches,’ile sénat dcro’it ; qu’il--importé au service public"d’avoir-un -abrégé qui-en cpntienne lai subibnee^i parce que- tputes lës pièces étánt rassembléèk ,’-.mises-’en-prdre Si :-refond lies par celuiméme.-qubén’ étoit. Tauteur , pn y voit mieux laisoite des affaires & la capacité du ministre’qui -ks a dirigées ip’est par ces relatipns toujours exactes .’que :.le fénaf connoît les forces des princes JÍl’état de leurs armées , de-leurs provinces, -de.leurs revenus & de lëurs dépenses ; c’est.’ - là ,que- ..ses ;hobleS-quî ; vpnt en ambassade, puisent les" :.çorín’pissanees - qui íeUr sont nécessaires, Sc les, deçpns dé politique qui doivent régler kur

Condui’îè. ;’

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Les observations que. nous venons de faire,

sont 1 plus ou mo.ins utiles : les négociations ont pris-, ùne fPrmeplus simple ;.elles réussissent quelquefois fans toutes les précautions que nous avons indiquées : la politesse, Tùsage du monde, la finesse Si Tastuce. que^donned’expérience, áppre-ii nenb plûsiqueiíoutce que nous pourrions ;dire. Mais oh ne.peut’ trop désirer que la dissimulation né..soit’employée que dans les momens nécessaires ; qu’on y renonce lorsqu’on n’en a plus besoin ; que :cette révolution ait lieu dans toutesjes cpurs. ;,. ; -& . :qii’pn :ne regarde plus un ambassadeur ou un ministre public comme un homme-envoyé au loin,,.afin :de mentir.pour le bien de-la,républiquei ;

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. : i. ..,’-.... ; . .

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- •

. Én finissant cét article,

. ncus npus cpntenterons de- dire que k décret ëst)Tame-de la négociation. Voyc[ l’article . ÇHIFRE. •, NEGRES ,. malheureux africainsLqu’on retient en esclavage , :.& . : qu’on.’emploie à Ia culture des iíles d’Amérique Si de quelques parties du continent de T.Amérique, . -. --• -., : .

Nous
a.yons : parlé à l’article GUINÉE des !divers

établissemens qu’ont formés les européens .fur ks, côtes d’Afrique, ,& nous avons donné d’assez,longs détails fur Ja’traite des esclaves : nous nous bornerons à indiquer ici [’affreuse condition dés ;.negres,-renAmérique : nous parlerons ensuite’ de.Tesçláyage-en général, de Tesclavage des nègres eníparticulier, & des avantages qu’il

y auroit ; à leur- ; rendre la liberté. -. ,On ;a-Ltrai,té de..déclamations tout ce qu’on a écrit contre : Teseiayâge.-des nègres., nous .’le. fa-Tons : on ;répétera mille fois eacore la. même