la Mouche-Araignée. Cet insecte pond un œuf dont il sort, au lieu d’un vers, une Mouche semblable à sa mère pour la forme & pour la taille. M. de Réaumur a reconnu que la jeune Mouche avoit vécu dans l’œuf sous la forme de larve, & qu’elle y avoit subi les changemens qui n’ont lieu qu’hors de l’œuf pour les autres insectes.
M. de Geer reconnoît qu’il a, dans le premier volume, traité le même sujet qu’annonce le titre de ce mémoire ; mais il contient de nouvelles vues générales & de nouvelles observations particulières. L’auteur commence par la division des Papillons en cinq genres, qui sont :
1o. Celui des Papillons.
2o. Des Papillons-Bourdons ou Sphynx.
3o. Des Papillons-Phalènes.
4o. Des Phalènes-Tipules.
5o. Des Phalènes proprement dites.
Les Papillons ont, 1o. les antennes à bouton, ou plus grosses vers le haut, 2o. dans l’état de repos leurs aîles sont perpendiculaires au plan de position.
Les Sphinx ont, 1o. les antennes plus grosses dans le milieu, & à bouton ou prismatiques. 2o. Leurs aîles sont horizontales & laissent le ventre à découvert.
Les Papillons Phalènes ont, 1o. des antennes dont le diamètre augmente depuis leur origine, & qui forme comme une massue qui finit en pointe. 2o. Leurs aîles pendent des deux côtés du corps, & forment comme une sorte de toît qui le couvre. Ce sont les Sphinx adscitœ du ch. Linné, les Sphinx-Béliers de M. Geoffroi.
Les Phalènes-Tipules ont,
1o. Les antennes filiformes ou à filets coniques.
2o. Les aîles rameuses ou branchues & composées de pièces refendues & semblables à des plumes. Ce sont les Alucitœ du chevalier Linné, les Ptérophores de M. Geoffroi.
1o. Les Phalènes proprement dites ont les antennes filiformes, qui vont en diminuant de la base à la pointe.
2o. Les aîles pendantes & inclinées ou parallèles au plan de position.
Suivent quelques généralités sur les Papillons, après lesquelles l’auteur subdivise chaque genre en familles.
Le premier ou celui des Papillons proprement dits, en renferme cinq.
Ceux de la première famille ont six pattes égales, sur lesquelles ils s’appuient en marchant ; le bord inférieur de leurs aîles aussi inférieures, embrasse le dessous du corps.
Les Papillons de la seconde famille ne diffèrent de ceux de la première, qu’en ce que le bord de leurs aîles inférieures se recourbe par-dessus le ventre qui en est recouvert.
Les Papillons de la troisième famille diffèrent de ceux des deux familles précédentes, en ce que quand leurs aîles sont redressées, elles sont toujours dans une situation inclinée en-arrière ; leurs aîles sont d’ailleurs courtes, & leur corps fort gros.
Les Papillons de la quatrième famille ne se posent & ne marchent que sur quatre
