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lule en hiver, assez fréquemment parmi les lenti- cules qui persistent à la surface des mares et des fossés. Son corps est rond , mais nn peu alongé dans un sens , sans pourtant être de figure ovoïde. Coloré de matière verte, on distingue au plus épais de son corps trois à cinq globules hyalins, assez gros.

Il est probable que diverses espèces d'animal- cules d'infusion , figurés et décrits assez grossie* rement par Joblot, appartiennent au genre Vol - voce , tels que les gros poissons ovales d'une infu- sion de céleri , p. 63. pi. 7. Jig. 5. — Le spbé- roïde, p. 74. pi. iQ.fig. 8. — L'animal dans de nouvelle eau d'huître, p. a6. pi. 4*Jfc* '• L E**- tin, l'animal d'une infusion de thé, p. 34. pi* 5. fig. 3. N.

Le Bursaria globina de Muller, Jrf. p. 118. tab. 17. Jig. i5 — 17. Encycl. pi. b.J?g. 14—16, qui se trouve dans l'eau de mer, peut également appartenir à ce genre ; du moins ne peut-il de- meurer parmi les Bursaires , qui sont , comme on l'a pu voir dans le cours de ce volume , des ani- malcules membraneux , aplatis , et se creusant en bourse lorsqu'ils se replient sur eux-mêmes en tout ou en partie. Nous n'avons jamais eu occasion d'observer cette espèce, qui paroît fort rare. Sa forme est celle de l'ceuf d'un petit oiseau; ses deux


extrémités sont obscurcies : dans la transparence du reste on distingue de légères stries , avec quel- ques molécules internes. Ses moovemens sont lents et vacillans $ elle avance en s'agitant de droite à gauche.

Muller décrit et figure en outre, sous le nom de Vibrio (Lunula) hemisphœricus , moleculis sfc» milaribus hmatis, Irif. p. 17, tab. Z,Jig. 115 Encycl. pi. 1 yjig. 6 , un être fort extraordinaire , que nous n'avons jamais été assez heureux pour rencontrer 5 il forme une masse hémisphérique , transparente et composée d'une innombrable quantité de molécules homogènes, transparentes, ayant la forme du croissant de la lune au premier quartier, «'agitant intérieurement et que n'enserre aucune limite fixe, de sorte que la forme totale varie continuellement par l'ondulation que sqs bords reçoivent de l'agitation interne. Le mouve- ment est conséquemment double chez cette es- Ï)èce , où chaque molécule a le sien , tandis que a masse se meut indépendamment de celui de chacune de ces molécules. Muller qui découvrit cet animal fort rare au premier printemps , dans une eau marécageuse, en parle avec une sorte d'admiration : aussi appellerons-nous l'attention des naturalistes sur celte production singulière d* la nature. (B. de St. Vincent.)




FIN DU TOME SECOND.