Page:Encyclopédie méthodique - Logique, T2.djvu/788

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DÉy DEy 43^

  • }« au nom. L’intérêt de la république n’engagera

’jamais l’homme de bien à les foire : la république même .n’exigera jamais ce sacrifice de Ton honneur & de sa conscience. Mais beureuscinent qu’il ne peut jamais se trouver de circonstance, dans laquelle il puisse servir l’état par ces ac-> tions infâmes. ’- . ~ - . r. .. ÇLX. ’

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’ - . Concluons maintenant, en posint pour prin- . cipe , que dans le choix des devoirs, celui qui ya au. bien Se à T avantage des hommes , doit toujours être le premier. On ne foit Se-on ne voit que pour agir avec connoissance de cause. II est donc plus important de" bien agir que de bien penser

nous TaVons déjà fait voir. Après

tout ce que-nous avons dit , touteia question est suffisamment -éclaircie , & nous devons connoître làrlS peine , dans quel cas un devoir est préférable à l’autre. Car , dans Tenscmble qui embrasse toute la nature 8e tous les êtres , il y a des degrés différens. Nous sommes redevables premièrement aux Dieux , secondement à la patrie , troisièmement à nos pères : les autres hommes viennent ensuite, successivement Se à leur-rang. CLxi.

Ce peu de mots que nous venons de dire fur Ia différence des devoirs , suffit pour nous faire entendre que non-seulement on examine si unechose est honnête ou vicieuse ; mais encore que lorsqu’il s’agit de choisir entre deux choses honnêtes , on les met dans la balance pour savoir de quel côté se trouve le plus d’honnêteté. Panétius avoit oublié ce point. ( £«- offices d.e Cicéron. ) Fis du second vehmeí