Page:Encyclopédie méthodique - Pêches.djvu/186

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
162 PÉC PÉC


si on ne lès vole pas.- Quand on tend les cordes fur des palots élevés’,on craint’ moins la tapinë des crustacées.

Aux côtes de Valence, les.pêçheurs sont obligés détendre leurs .cordes ’fur des piquets assez íongs ;. r°. parce qu’ilsjié’péuverit pas les tendre furies vases ; i°’. parce que les poissonsqui tes1 teroient surips vases, ,sc,ròientbientôt dévorés par les crabes , les’ araignées, 8cc. •L’été estia saison la plus favorable pour faire les péchésau bord de Ja mer , attendu qu’en, "hiver , lorsque ;Teau devient froide , lès poissons se ;retirent clansla grande eau." Maïs aussi c’est pendant Tété que les pêcheurs redoutent le ;plus les’poissons voraces. ; ’ ;'.’_'

".

-Cordesqu’onnomme-de pied, dans le Boulonois. Çe sont des- bauffés chargées dé lignes sem- . bk.bles à cejl.es dont nous ayòns parlé. .On les tend fur lé’sable aii pied des falaises. -Chaque pièce a 5 "ou6 brassesde longueur., Seieslignes latérales""sont à" unè brasse les iines’ des âùtres. On enfouit "k "" máitrëssêcorde dans le sablé à’ k profondeufde trois ou quatre pouces/ Comme }es piles portent "unpetit corceron deiiége, Teau de la marée soulève les piles Se lès fait voltiger dé côté 8e d’autre. ’.'.Quoiqu’ilsoit à -présumer que Ton prendrait à cette pêche%usde poisson, dans les temps,de chaleur , que par le froid , on ne la pratique point ; durant -Tête’,- parce que -tout le ;-poisson,qu’on auroit pris, ferait dévoré par ;les. crabes-,.les araignées,, les bourbes, qui dans cette saisonse. portent en grande quantité j -à îa côte. ’.'-.. ; ’ -- . -, De la pêche qu’on appelleen quelquesendroits, au ’ d’óigt,’ '&"qui se fait’avec .une’ligne ,fmplè. & ’ " ’ fans canne. "•’ -’ .’" "- : ;; ;- ;.-- :’." :

II est bon de remarquerque. k principale diffeV

rehceqU’iT y’a-entre cet’te façon de.pêcher 8e ; celle qu’on fait avec des perches dáns un petit • bateau , consisteèn/ce que quand la ligne est ; attachée à une canné, elle ne peut avoir"qu’une longueur médiocre , au Jieu que la ligne qu’en lient à la.main,’peut avoir ii, i j-.ou’io brasses de longueur.. . . ; .,-,.... II y a des borts.de.mer’3 8e notammentk "côte ’de Valence,, où Ton-pêche ayec une ligné sim- : pie fans employerde canne : pour cela deux hommes s^mbarquent dans tin petit bateau ,ia nuit . au clair de k lune, tenant chacun à k main une-i ligne au-bout de laquelle-sont des haims am’or- ;j -cës. Tls^tirent la ligne à. bord quand ils sentent ! -qu’il y á quelque-chose de-pris. Cetté pêche se j fait depuis le mois~d’iavril.)jusqu’àcelui de sep- J ’ térn’bre, lorsque la mer-est calme. Ils y prennent particulièrement des oblades. Ces bateaux sîëcartent peu de la côte. ’ - . ’ On fait à la côte dé Guinée ;, une pêche’à-peuprès semblable. Sa principale-différence consisté eri ce qu’au lieu de tenir la ligne à la main, les ’pêcheurs en entourent leur front ; au moyen de .quoi ils s’apperçoivent bientôt s’il y a du poisson . pris, Se ils ont les deux mains libres, pour s’en servir à conduire leurs bateaux. • . Pêche nomméele Rolantin , .k la côte de ’- ; ’• .."’...’ Valence.

Tròis ou"quatre hommes se mettent dans uit

. petit bateau , Sr vont jusqu’à 4 lieues au..large ’ chercher 4b brasses d’eau , tenant chacun, à la main,-une ligne dé jo brasses de longueur, au bout de laquelle font atmchés avec des empiles ’ 3 oú 4 haims amorcés de chevrettes , ayec un

plomb "pour faire caler la ligne. Ils font cette

pêchetoute Tannée ,- par toutes sortes de temps , pourvu qu’ils puissent tenir la mer. Elle :se fait de jour :8e les poissons qu’ils prennent le plus’ communément sont des pajets. De lay>èçiedu germonavecune lignesimple. On fait à Tlfle-Dieu , la pêchedu germon ayec des lignes simplesde 25 à 30 brassesdejongueur ,"" 8c de 6 lignes de circonférence, faites de bon, fil-fin-’ :au bout de cette ligne, on attache avec unè ; empile un haim.de fér étamé, presque de ia même grosseur que k ligne. On va à cette pêche dans des bateaux. Pêche de la morue avèc’ des lignes simples^ Quand un vaisseau est rendu au lieu où Te capitaine :se--propose dé s’établir pour la pêché de la morue destinée à être fèchée., on mouille Táncredans une anse quî formé, autant qu’il est possible, un bon abri. On établit à terre Téchafaud pour k’ préparation díipoisson ; puis on armedes chaloupes , dont le nombre est proportionnéà la force de Téquipage. Toutes partent le matin ;

pour leur pêche, qui se fait avec une ligne

simple qu’on tient à ia" main- Cette ligne est chargée d’un plomb ; 8é elle porte au bout un haijn amorcé. Quelques chaloupes armées ausside 4 ou 6 hommes, ne pêchent point- :"elles font destinées à faire le batelage, c’est-à -dire , à prendre le

poisson des chaloupes pêcheuses pour le porter

i à l’échafaud , Sefournir dès. haims-8edes appâts I aux pêcheurs qui en manquent.

La pêchede la morue, qu’on nomme -verte3s£